lundi 21 mars 2016

POLITIQUE

AFRIQUE/CONGO -

Premier tour
des élections présidentielles

en l’absence de communications,

mesure imposée
par le gouvernement
 
Brazzaville (Agence Fides) – Hier, Dimanche 20
mars, a eu lieu le premier tour des élections
présidentielles en République du Congo (Congo
Brazzaville), en l’absence de télécommunications,
une mesure imposée par les autorités pour raisons
de sécurité.
Les liaisons téléphoniques, par messages de texte

(SMS) et le réseau Internet se trouvent bloqués
pour 48 heures, du Dimanche 20 au lundi 21 mars,
afin « d’empêcher à l’opposition – affirment les
autorités – de publier des résultats illégaux ».
L’opposition s’était en effet organisée afin de
transmettre par téléphone portable les
photographies des procès verbaux des différents
bureaux de vote de manière à lutter contre
d’éventuelles fraudes au niveau du bureau
électoral central.
Le Prédisent sortant, Denis Sassou Nguesso, au

pouvoir depuis 23 ans, s’est présenté en vue d’un
troisième mandat, défiant huit candidats
d’opposition. Afin de pouvoir se représenter aux
élections présidentielles, Denis Sassou Nguesso a
imposé une révision de la Constitution qui
prévoyait un maximum de deux mandats
consécutifs (voir Fides 21/10/2015).
Au cours de la soirée du 20 mars, la police a

dispersé environ 200 partisans de l’un des
candidats d’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas,
lesquels voulaient assister au dépouillement
des bulletins déposés dans un bureau de vote de
la capitale, Brazzaville.
Les Evêques de l’Association des Conférences

épiscopales de la Région d’Afrique centrale
(ACERAC, comprenant le Cameroun, le Congo
Brazzaville, le Gabon, la République
centrafricaine, le Tchad et la Guinée équatoriale)
ont récemment lancé un appel en faveur
« d’élections justes et pacifiques » dans leurs
pays respectifs
(voir Fides 09/03/2016). (L.M.)
(Agence Fides 21/03/2016)
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