jeudi 29 octobre 2015

FAMILLE SALESIENNE


VOLANT André SDB

 André est né en France, le 17 janvier 1930 à Arzal, dans le
Morbihan, au Nord de St-Nazaire, dans une famille rurale très
modeste. Aîné de la famille, André la verra s'enrichir encore
de 6 autres enfants : au total, 3 garçons, 4 filles. Sa sœur
Thérèse, religieuse de la Congrégation de la Présentation de
Broons, est décédée en 2004. Son frère Marcel, ouvrier
agricole, est décédé en 2010.

A 13 ans, grâce à l'appui financier d'une famille généreuse du
village, André peut entrer au Petit séminaire de Ploërmel et y
fait ses études secondaires. Dans l'année de ses 19 ans, son
désir vocationnel se précise : s'occuper des jeunes à la manière
de Don Bosco ! Il demande alors à faire son entrée dans la
Congrégation religieuse des Salésiens. Il est envoyé à l'Institut
Missionnaire de Coat-an-Doc'h, près de Guingamp. Sa
demande d’entrée est acceptée. Il rejoint le noviciat des
Salésiens situé alors au Château de Dormans. Sa profession
religieuse du 13 septembre 1952 fait de lui un  « Salésien de
Don Bosco». En 1959, André s’engage définitivement pour la
vie chez les salésiens. Il rejoint alors la ville de Lyon pour ses 4
années d’études de théologie.

Le 30 mars 1963, il est ordonné prêtre à Coat-an-Doc’h, là où
il a vécu sa première année de contact avec les Salésiens.
Désormais, il va servir durant 49 années, au travers des
différentes responsabilités ou missions qui lui seront confiées.
On le trouvera successivement à Caen,  en Suisse, à Morges,
puis à Fribourg, De 1975 à 1978, il est économe et préfet de
discipline... au Prieuré de Binson Son supérieur provincial
décide alors d’en faire un « missionnaire ».          

Et voilà comment André, ayant donné son accord, partit au
Gabon... Il va au séminaire de Sindara. Dès l’année suivante, il
rejoint la communauté paroissiale salésienne de Fougamou,
petite bourgade situé à 20 km de là. Il y restera 5 années
attelé au ministère paroissial, mais aussi chargé de diriger la
menuiserie paroissiale, car il faut manger ! La compagnie
aérienne Air-Gabon avait même trouvé en lui un responsable
fiable et efficace pour son aérodrome local. Son séjour au
Gabon se terminera par une dernière année à Libreville, la
capitale : on venait de confier aux Salésiens, de manière
transitoire, le grand lycée catholique de la ville : il fallait
remettre de l’ordre y compris sur le plan matériel et le Père
André VOLANT en accepta provisoirement la tâche d’intendant
et de responsable matériel.

En septembre 1985, après 7 ans d’Afrique, André retrouve
définitivement la France. Le lundi 10 décembre 2012, vers
14h30, venant à peine de monter sur sa petite échelle pour
changer une ampoule, un malaise provoqua sa chute fatale à
la renverse... Le SAMU promptement arrivé, essaya mais en
vain de le sortir du coma où il était tombé.

Texte d’auteur français inconnu adapté par JB Beraud.

 

 

 

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