VOLANT André
SDB
Morbihan, au Nord de St-Nazaire, dans une famille rurale
très
modeste. Aîné de la famille, André la verra s'enrichir encore
de 6 autres
enfants : au total, 3 garçons, 4 filles. Sa sœur
Thérèse, religieuse de
la Congrégation de la Présentation de
Broons, est décédée en 2004. Son frère Marcel,
ouvrier
agricole, est décédé en 2010.
A 13 ans, grâce à l'appui financier d'une
famille généreuse du
village, André peut entrer au Petit séminaire de Ploërmel
et y
fait ses études secondaires. Dans l'année de ses 19 ans, son
désir
vocationnel se précise : s'occuper des jeunes à la manière
de Don Bosco ! Il
demande alors à faire son entrée dans la
Congrégation religieuse des Salésiens.
Il est envoyé à l'Institut
Missionnaire de Coat-an-Doc'h, près de Guingamp. Sa
demande d’entrée est acceptée. Il rejoint le noviciat des
Salésiens situé alors
au Château de Dormans. Sa profession
religieuse du 13 septembre 1952 fait de
lui un « Salésien de
Don Bosco».
En 1959, André s’engage définitivement pour la
vie chez les
salésiens. Il rejoint alors la ville de Lyon pour ses 4
années d’études de
théologie.
Le 30 mars 1963, il est ordonné prêtre à
Coat-an-Doc’h, là où
il a vécu sa première année de contact avec les Salésiens.
Désormais, il va servir durant 49 années, au travers des
différentes responsabilités ou missions qui lui seront confiées.
On le trouvera
successivement à Caen, en
Suisse, à Morges,
puis à Fribourg, De 1975 à 1978, il est économe et préfet
de
discipline... au Prieuré de Binson Son supérieur provincial
décide alors d’en
faire un « missionnaire ».
Et voilà comment André, ayant donné
son accord, partit au
Gabon... Il va au séminaire de Sindara. Dès l’année
suivante, il
rejoint la communauté paroissiale salésienne de Fougamou,
petite bourgade situé à 20 km de là. Il y restera 5 années
attelé au ministère
paroissial, mais aussi chargé de diriger la
menuiserie paroissiale, car
il faut manger ! La compagnie
aérienne Air-Gabon avait même trouvé en
lui un responsable
fiable et efficace pour son aérodrome local. Son séjour au
Gabon se terminera par une dernière année à Libreville, la
capitale : on
venait de confier aux Salésiens, de manière
transitoire, le grand lycée
catholique de la ville : il fallait
remettre de l’ordre y compris sur le plan
matériel et le Père
André VOLANT en accepta provisoirement la tâche d’intendant
et de responsable matériel.
En septembre 1985, après 7 ans
d’Afrique, André retrouve
définitivement la France. Le lundi 10 décembre 2012,
vers
14h30, venant à peine de monter sur sa petite échelle pour
changer une
ampoule, un malaise provoqua sa chute fatale à
la renverse... Le SAMU
promptement arrivé, essaya mais en
vain de le sortir du coma où il était tombé.
Texte d’auteur français inconnu
adapté par JB Beraud.
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