KENYA
Souhaits du Président
de la Conférence épiscopale
à l’approche de la visite du Pape
Nairobi (Agence Fides) – La visite du Pape
François aidera à renforcer la cohésion nationale
menacée par les attaques terroristes, la corruption
et des politiques visant à la division en exploitant
l’élément ethnique. C’est ce dont sont convaincus
les Evêques du Kenya qui multiplient
actuellement les appels et les indications aux
fidèles en vue de la visite du Pape François dans
le pays du 25 au 27 novembre.
S.Exc. Mgr Philip Anyolo, Evêque d’Homa Bay
et Président de la Conférence épiscopale du
Kenya, a invité les kenyans à accueillir la visite
du Pape comme un don de Dieu, afin de recevoir
la Grâce portée par le Vicaire du Christ.
Le Coordinateur du Comité chargé de la
préparation de la visite du Pape, M. Stephen
Okello, a annoncé que le Saint-Père tiendra des
rencontres interreligieuses avec des musulmans,
des hindous, des appartenants aux religions t
raditionnels et rencontrera les responsables des
principales confessions chrétiennes afin de
réduire la radicalisation et d’accroître l’esprit de
tolérance et de respect mutuel.
M. Okello a souligné en particulier que le Pape
rencontrera les victimes du recrutement forcé au
sein de groupes armés tels que les Shabaabs,
« les encourageant à canaliser leurs énergies et
leur enthousiasme dans la juste direction ».
Un autre point important de la visite du Pape
François sera la rencontre avec les habitants des
quartiers pauvres de Nairobi, où il renouvellera
l’appel selon lequel « les pauvres ne peuvent
être abandonnés ou ignorés » et que « des
politiques allant à leur détriment ne peuvent être
appliquées ».
(L.M.) (Agence Fides 26/10/2015)
samedi 31 octobre 2015
jeudi 29 octobre 2015
FAMILLE SALESIENNE
VOLANT André
SDB
Morbihan, au Nord de St-Nazaire, dans une famille rurale
très
modeste. Aîné de la famille, André la verra s'enrichir encore
de 6 autres
enfants : au total, 3 garçons, 4 filles. Sa sœur
Thérèse, religieuse de
la Congrégation de la Présentation de
Broons, est décédée en 2004. Son frère Marcel,
ouvrier
agricole, est décédé en 2010.
A 13 ans, grâce à l'appui financier d'une
famille généreuse du
village, André peut entrer au Petit séminaire de Ploërmel
et y
fait ses études secondaires. Dans l'année de ses 19 ans, son
désir
vocationnel se précise : s'occuper des jeunes à la manière
de Don Bosco ! Il
demande alors à faire son entrée dans la
Congrégation religieuse des Salésiens.
Il est envoyé à l'Institut
Missionnaire de Coat-an-Doc'h, près de Guingamp. Sa
demande d’entrée est acceptée. Il rejoint le noviciat des
Salésiens situé alors
au Château de Dormans. Sa profession
religieuse du 13 septembre 1952 fait de
lui un « Salésien de
Don Bosco».
En 1959, André s’engage définitivement pour la
vie chez les
salésiens. Il rejoint alors la ville de Lyon pour ses 4
années d’études de
théologie.
Le 30 mars 1963, il est ordonné prêtre à
Coat-an-Doc’h, là où
il a vécu sa première année de contact avec les Salésiens.
Désormais, il va servir durant 49 années, au travers des
différentes responsabilités ou missions qui lui seront confiées.
On le trouvera
successivement à Caen, en
Suisse, à Morges,
puis à Fribourg, De 1975 à 1978, il est économe et préfet
de
discipline... au Prieuré de Binson Son supérieur provincial
décide alors d’en
faire un « missionnaire ».
Et voilà comment André, ayant donné
son accord, partit au
Gabon... Il va au séminaire de Sindara. Dès l’année
suivante, il
rejoint la communauté paroissiale salésienne de Fougamou,
petite bourgade situé à 20 km de là. Il y restera 5 années
attelé au ministère
paroissial, mais aussi chargé de diriger la
menuiserie paroissiale, car
il faut manger ! La compagnie
aérienne Air-Gabon avait même trouvé en
lui un responsable
fiable et efficace pour son aérodrome local. Son séjour au
Gabon se terminera par une dernière année à Libreville, la
capitale : on
venait de confier aux Salésiens, de manière
transitoire, le grand lycée
catholique de la ville : il fallait
remettre de l’ordre y compris sur le plan
matériel et le Père
André VOLANT en accepta provisoirement la tâche d’intendant
et de responsable matériel.
En septembre 1985, après 7 ans
d’Afrique, André retrouve
définitivement la France. Le lundi 10 décembre 2012,
vers
14h30, venant à peine de monter sur sa petite échelle pour
changer une
ampoule, un malaise provoqua sa chute fatale à
la renverse... Le SAMU
promptement arrivé, essaya mais en
vain de le sortir du coma où il était tombé.
Texte d’auteur français inconnu
adapté par JB Beraud.
mardi 27 octobre 2015
DANS L'ESPRIT
LE
CARDINAL MARTINI,
hier archevêque de MILAN (Italie)
« Avoir
la foi ne signifie pas prier quelquefois, aller à
l’église, ni non plus
fréquenter le patronage de la
paroisse, aider un peu les gens, invoquer les
saints la
veille des examens. Le grain de foi qu’il nous faut est
tout autre.
Cela veut dire mettre sa vie entre les mains
de Dieu, jouer son existence sur
le Dieu vivant(…) ;
c’est tout parier sur Jésus-Christ… »
Cardinal
MARTINI, « Repartir de
Dieu (1995) »
lundi 26 octobre 2015
POLITIQUE
AFRIQUE
ILS NE SAVENT PAS S’EN
ALLER
« De mon
point de vue, l’un des plus graves échecs
culturels dans l’histoire de notre
Continent
(ndlr. L’Afrique) tient au
fait que les vieillards ne
savent pas s’en aller. Chez nous, loin d’être une
source
de sagesse, la vieillesse est devenue un
passe-droit et un facteur aggravant
d’incontinence.
L’Afrique est dominée par des vieillards pervers qui
n’en
finissent pas de s’arc-bouter…
Ce faisant,
ils bloquent le processus naturel de
transition générationnelle, sans lequel,
toute société
humaine, très vite, s’atrophie et perd de sa sève
créatrice. Ceci
a évidemment des effets désastreux
sur le plan social et politique… »
(Achille MBEMBE,
penseur africain, lauréat du Prix
« Geschwister Scholl », cité dans
« Le Messager »,
du jeudi 15 octobre 2015)
dimanche 25 octobre 2015
POLITIQUE
LE PAPE
François aux USA
Mercredi 23
septembre 2015, le Pape a annoncé sa
tournée aux USA, en se présentant comme
« fils de famille d’immigrants ».
Le Père
Alejandro Solalinde, prêtre mexicain,
défenseur des droits de l’homme et
directeur
d’une auberge qui vient en aide aux migrants dans
l’Etat de
Oaxaca… :« Le pape a fait exactement la
même chose que Jésus qui
s’identifiait lui aussi aux
migrants. Les Etats-Unis, c’est un pays de migrants,
fondé par des migrants et qui recevra des migrants
dans le futur.
Les choses ne
peuvent être autrement… »
(La Croix du v. 25 septembre 2015, article
de Nancy Caquette)
POLITIQUE
ILS FONT LA
PAIX
Le
gouvernement colombien annonce un accord
de paix avec les Forces armées
révolutionnaires
de Colombie (FARC)
d’ici à mars 2016.
Il a signé
avec la guérilla marxiste à Cuba, un
accord qui fixe le sort que la justice
colombienne
va réserver aux guerilleros…
Le Pape
avait dit à Cuba : « S’il vous plaît, nous
n’avons pas le droit de
nous permettre un échec
de plus sur ce chemin de paix et de
réconciliation… »
Mgr Luis
Augusto Castro Quiroga, président de
la conférence épiscopale colombienne avait
rencontré les représentants des FARC à
la Havane le 18 août.
(Dans la Croix du v 25
09 2015)
mardi 20 octobre 2015
FAMILLE SALESIENNE
GUENE CLAUDE
Salésien de Don Bosco, prêtre
(7 janvier 1934 - 4 mars 2011)
Claude est
né le 7 janvier 1934 à Mantes-la-Jolie, dans la
banlieue parisienne, deuxième
des quatre enfants de Lucien
Guéné et Marguerite Caully.
Il rentre
chez les salésiens à Paris, au Foyer de la rue Crillon, le 1er octobre 1948, puis passe 4 ans au séminaire d’aînés
à Maretz, au nord de la France, de 1952 à 1956.
Le 25 août
1956, il entre au noviciat de Dormans, près de
Reims, et prononce ses premiers vœux
de religieux salésien
le 4 septembre 1957.
Le 15 avril
1967, dans l’église du Sacré Cœur de Mantes-la-Ville,
où il a été baptisé,
Claude est ordonné prêtre par Mgr Renard,
évêque de Versailles.
Le 30 juin
1969, il débarque à Pointe-Noire au Congo. Il y
travaillera six ans. Il est
ensuite deux ans à Brazzaville.
De 1977 à 1978, il passe un an à Paris et
repart à Brazzaville
pour un an. De 1979 à 1988, il est à Fougamou, au Gabon,
et
de 1988 à 1996, à la Paroisse Ste Barbe de Port-Gentil.
Le 3 juin
1996, il revient en France à la Paroisse St Jean Bosco
de Paris. Le 25 février 1997,
il repart en Afrique, cette fois pour
la Paroisse St Jean de Bangui en
République Centrafricaine.
Le 15
octobre 1998, il doit rentrer en France, bien fatigué.
Après un temps à la communauté
de l’Ecole d’Agriculture de
Ressins, près de Roanne, dans la Loire, il doit
rejoindre la
Résidence de Toulon pour les salésiens âgés. Il y décèdera le 4
mars 2011.
Recueilli par JB Beraud d’après la
notice du P. Jean Laporte, sdb,
PS – Les personnes qui auraient des
éléments sur la vie de
Claude peuvent les adresser à JB Beraud, sdb, Archiviste
ATE.
Merci.
(« ILS
ONT FAIT L’ATE »)
samedi 17 octobre 2015
EGLISE
Lettre de St Ignace d’Antioche
(mort vers l’an 110)
« Il est plus beau de mourir
pour le Christ
Jésus que de régner jusqu’aux extrémités
de l’univers. » (Lettre de St Ignace aux
Romains, quand il
est emmené à Rome
pour y être jeté aux bêtes)
Au gré des escales
du voyage qui le conduisait vers le
supplice, Ignace adressa à diverse Eglises
des lettres
d’où monte l’un des plus beaux chants d’amour qui
ait jailli d’un cœur
chrétien.
vendredi 16 octobre 2015
EGLISE
TERRE SAINTE
Communiqué de Caritas Jérusalem
à propos des annulations
de pèlerinages
Jérusalem (Agence Fides) – Les mesures de
sécurité imposées par les autorités israéliennes
dans la zone de Jérusalem – dont celles mises en
œuvre dans la vieille ville – provoquent
également l’annulation de pèlerinages, « ce qui
signifie une diminution massive du secteur
touristique surtout à Bethléem, où la majorité des
personnes dépendent de ce secteur pour se
garantir l’accès aux moyens de subsistance ».
Ceci est l’un des effets collatéraux des barrages
de police mis en place par le gouvernement
israélien, en particulier à Jérusalem est, après la
nouvelle escalade de violences en Terre Sainte
qui a déjà provoqué la mort d’au moins 39
personnes.
L’alarme à propos des retombées des mesures de
sécurité notamment sur les pèlerinages a été
lancée par Caritas Jérusalem dans un
communiqué diffusé ce jour et signé par le
Président général, le Père Raed Abusahaliah.
L’annulation des permis pour entrer à Jérusalem
ou en Israël – dénonce Caritas Jérusalem –
« comportera une hausse du chômage et des
difficultés économiques pour des dizaines de
milliers de familles de travailleurs » qui
dépendent totalement de ce qu’ils parviennent à
gagner au travers de leur travail quotidien.
« Nous ne nions pas que la situation n’est pas
facile – peut-on lire dans le communiqué envoyé
à l’Agence Fides – mais nous faisons appel à
tous nos frères et sœurs chrétiens afin qu’ils
viennent et n’aient pas peur. Ne nous laissez pas
seuls ».
(GV) (Agence Fides 16/10/2015)
Communiqué de Caritas Jérusalem
à propos des annulations
de pèlerinages
Jérusalem (Agence Fides) – Les mesures de
sécurité imposées par les autorités israéliennes
dans la zone de Jérusalem – dont celles mises en
œuvre dans la vieille ville – provoquent
également l’annulation de pèlerinages, « ce qui
signifie une diminution massive du secteur
touristique surtout à Bethléem, où la majorité des
personnes dépendent de ce secteur pour se
garantir l’accès aux moyens de subsistance ».
Ceci est l’un des effets collatéraux des barrages
de police mis en place par le gouvernement
israélien, en particulier à Jérusalem est, après la
nouvelle escalade de violences en Terre Sainte
qui a déjà provoqué la mort d’au moins 39
personnes.
L’alarme à propos des retombées des mesures de
sécurité notamment sur les pèlerinages a été
lancée par Caritas Jérusalem dans un
communiqué diffusé ce jour et signé par le
Président général, le Père Raed Abusahaliah.
L’annulation des permis pour entrer à Jérusalem
ou en Israël – dénonce Caritas Jérusalem –
« comportera une hausse du chômage et des
difficultés économiques pour des dizaines de
milliers de familles de travailleurs » qui
dépendent totalement de ce qu’ils parviennent à
gagner au travers de leur travail quotidien.
« Nous ne nions pas que la situation n’est pas
facile – peut-on lire dans le communiqué envoyé
à l’Agence Fides – mais nous faisons appel à
tous nos frères et sœurs chrétiens afin qu’ils
viennent et n’aient pas peur. Ne nous laissez pas
seuls ».
(GV) (Agence Fides 16/10/2015)
jeudi 15 octobre 2015
POLITIQUE
PENSEUR AFRICAIN
« De mon
point de vue, l’un des plus graves échecs
culturels dans l’histoire de notre
Continent
(ndlr. L’Afrique) tient au
fait que les vieillards ne savent
pas s’en aller. Chez nous, loin d’être une source
de
sagesse, la vieillesse est devenue un passe-droit et un
facteur aggravant d’incontinence.
L’Afrique est
dominée par des vieillards pervers qui n’en finissent
pas de s’arc-bouter…
Ce faisant,
ils bloquent le processus naturel de
transition générationnelle, sans lequel,
toute société
humaine, très vite, s’atrophie et perd de sa sève
créatrice. Ceci
a évidemment des effets désastreux sur
le plan social et politique… »
(Achille MBEMBE,
penseur africain, lauréat du Prix
« Geschwister Scholl », cité dans « Le
Messager »,
du jeudi 15 octobre 2015)
mardi 13 octobre 2015
POLITIQUE
BURUNDI
Tensions entre le Burundi et
le Rwanda
faisant craindre
« une explosion
dans la région des Grands Lacs »
Bujumbura (Agence Fides) – « On risque une
guerre qui investirait la région des Grands Lacs »
déclarent à l’Agence Fides des sources locales
depuis le Burundi où monte la tension envers le
Rwanda voisin, après l’expulsion d’un diplomate
rwandais, Desiré Ryaruhirira, le saccage par des
inconnus de l’agence de voyage « Vulcano » de
propriété rwandaise et l’expulsion de 48 rwandais
résidant depuis longtemps dans le nord du
Burundi.
« Au Burundi croissent de jour en jour les
rumeurs concernant l’arrivée dans le pays
d’hommes des FDLR (forces démocratiques de
libération du Rwanda), le groupe de guérilla qui
s’oppose au gouvernement de Kigali, réfugié en
République démocratique du Congo, qui
pourraient prêter main forte aux milices locales
fidèles au Président Pierre Nkurunziza. Il s’agit
cependant d’informations à vérifier » affirment
nos sources.
« Si la nouvelle devait être confirmée, il existe le
risque que le Rwanda puisse attaquer le Burundi,
avec des conséquences inimaginables »
poursuivent nos sources, fortement préoccupées.
« Ceci arrive parce que le Président ne se fie pas
de l’armée, qui souffre de divisions internes et
dont une partie des effectifs est engagée dans le
cadre de missions de paix à l’étranger – en
Somalie et en Centrafrique. Ce qui fait que le
Président s’en remet à des milices qui lui sont
fidèles, renforcées, peut-être, par des hommes
des FDLR ».
La situation dans la capitale burundaise demeure
très difficile. Chaque nuit, on entend des
fusillades et au matin, des cadavres sont
retrouvés dans les rues. Depuis ce matin,
Bujumbura se trouve sous l’étroit contrôle des
militaires à l’occasion de la fête des martyrs de
l’indépendance qui est célébrée aujourd’hui,
13 octobre » indiquent nos sources.
La crise politique qui a éclaté au Burundi suite
au troisième mandat du Président Nkurunziza,
obtenu en violation de la Constitution, risque par
suite de prendre une dimension régionale.
« Nous attendons actuellement la constitution
d’une Commission pour le dialogue qui sera
sociale et non pas politique parce qu’elle ne
comprend pas les formations de l’opposition
s’étant réfugiées à l’étranger et en particulier au
Rwanda. Il faut un vrai dialogue politique pour
sortir de la crise » concluent nos sources.
(L.M.) (Agence Fides 13/10/2015)
Tensions entre le Burundi et
le Rwanda
faisant craindre
« une explosion
dans la région des Grands Lacs »
Bujumbura (Agence Fides) – « On risque une
guerre qui investirait la région des Grands Lacs »
déclarent à l’Agence Fides des sources locales
depuis le Burundi où monte la tension envers le
Rwanda voisin, après l’expulsion d’un diplomate
rwandais, Desiré Ryaruhirira, le saccage par des
inconnus de l’agence de voyage « Vulcano » de
propriété rwandaise et l’expulsion de 48 rwandais
résidant depuis longtemps dans le nord du
Burundi.
« Au Burundi croissent de jour en jour les
rumeurs concernant l’arrivée dans le pays
d’hommes des FDLR (forces démocratiques de
libération du Rwanda), le groupe de guérilla qui
s’oppose au gouvernement de Kigali, réfugié en
République démocratique du Congo, qui
pourraient prêter main forte aux milices locales
fidèles au Président Pierre Nkurunziza. Il s’agit
cependant d’informations à vérifier » affirment
nos sources.
« Si la nouvelle devait être confirmée, il existe le
risque que le Rwanda puisse attaquer le Burundi,
avec des conséquences inimaginables »
poursuivent nos sources, fortement préoccupées.
« Ceci arrive parce que le Président ne se fie pas
de l’armée, qui souffre de divisions internes et
dont une partie des effectifs est engagée dans le
cadre de missions de paix à l’étranger – en
Somalie et en Centrafrique. Ce qui fait que le
Président s’en remet à des milices qui lui sont
fidèles, renforcées, peut-être, par des hommes
des FDLR ».
La situation dans la capitale burundaise demeure
très difficile. Chaque nuit, on entend des
fusillades et au matin, des cadavres sont
retrouvés dans les rues. Depuis ce matin,
Bujumbura se trouve sous l’étroit contrôle des
militaires à l’occasion de la fête des martyrs de
l’indépendance qui est célébrée aujourd’hui,
13 octobre » indiquent nos sources.
La crise politique qui a éclaté au Burundi suite
au troisième mandat du Président Nkurunziza,
obtenu en violation de la Constitution, risque par
suite de prendre une dimension régionale.
« Nous attendons actuellement la constitution
d’une Commission pour le dialogue qui sera
sociale et non pas politique parce qu’elle ne
comprend pas les formations de l’opposition
s’étant réfugiées à l’étranger et en particulier au
Rwanda. Il faut un vrai dialogue politique pour
sortir de la crise » concluent nos sources.
(L.M.) (Agence Fides 13/10/2015)
vendredi 9 octobre 2015
FAMILLE SALESIENNE
ANTONINO BAGLIERI (1951-2007)
VOLONTARIO CON DON BOSCO (CDB)
VOLONTAIRE AVEC DON BOSCO
1951 1er mai. Il naît à Modica,
de Pierre et Joséphine
Rivarolo. Il est le 3e de 4 enfants.
Le 5 mai, il reçoit le baptême dans
la Paroisse St Antoine
de Padoue de Modica.
1959 Le 2 juin, il
fait sa 1re communion, et le même jour,
reçoit la confirmation.
1962 A la fin du cours élémentaire, il
commence à
travailler comme apprenti maçon
1968 Le 6 mai, tandis qu’il est en train
de travailler, sur
un échafaudage au quatrième étage d’un édifice, il fait
une
chute de 17 mètres de hauteur. A partir de ce jour,
il reste tétraplégique.
1970 (20 juin) Après deux ans de soins,
dans plusieurs
hôpitaux, il retourne à Modica, révolté contre Dieu et
contre sa
situation.
1978 - (Il a 27 ans)- Le 24 mars est la
date de la
conversion d’Antonino. Le vendredi de la semaine sainte,
sa maman
rassemble dans la chambre de Nino un
groupe de personnes pour prier. Le jeune
malade
ressent les signes d’une guérison spirituelle.
1979 – Pour aider quelques jeunes voisins
à faire des
comptes, il apprend à écrire avec la bouche. Il
commence aussi à
composer des numéros téléphoniques.
Il initie ainsi un réseau de relations qui le portera peu à
peu, à témoigner, dans sa condition, l’évangile de la joie
et de l’espérance.
1982 – Le 6 mai,
14e anniversaire de son accident, est
aussi la Fête de Saint
Dominique Savio. Depuis cette date,
et jusqu’à sa mort, Antonino fêtera ce jour
qu’il appelle
« l’anniversaire de la Croix ». En cette même année, il
devient « Salésien Coopérateur »
1983 – Il commence à publier quelques-uns
de ses écrits.
La Maison d’Editions
SETIM publie « De la souffrance
à la joie »
1984- En juillet, il participe à son
premier voyage à
Lourdes avec le train de l’UNITALSI. Il en fera un second
en
1987.
1985 – Le 24 novembre, durant sa visite
en Sicile, il
rencontre le Recteur Majeur des salésiens, le Père Egidio
Vigano,
septième successeur de Don Bosco. Au cours
des années suivantes, il rencontrera
aussi d’autres
Recteurs Majeurs, les Pères Juan Vecchi et Pascual
Chavez.
1988 – Le 22 juin, au 1er
centenaire de la mort de Don
Bosco, Nino rencontre le Pape Jean Paul II à Rome.
1996 – Le 4
février, il fait sa première profession comme
« Volontaire avec Don
Bosco » (CDB) dans l’Institut
salésien « S. Tomaso » de Messina.
1998 – Le
2 septembre, à Loreto, durant la Journée
Mondiale du malade, il rencontre Mgr
Angelo Comastri.
Le 3 septembre, il est interviewé par
le Père Raniero
Cantalamessa pour la rubrique religieuse « A son
image »
2003 – Le 4 septembre, Nino reçoit la visite
des reliques de la
Madone des Larmes de Syracuse.
2004 – Le 18 mars, Nino reçoit, toujours
dans sa chambre, la
visite des reliques de Saint Dominique Savio.
Le 31 août, il prononce sa profession
perpétuelle dans la
paroisse « Marie Auxiliatrice » de Modica.
2007 – Le 19 janvier, il participe à Rome
aux Journées de
Spiritualité de la Famille salésienne. Il réalise le voyage en
voiture jusqu’à la capitale, pour rendre un dernier
témoignage public.
Le 26 février, ses conditions de
santé s’aggravent.
Le 2 mars, à 8h 00, Antonino rend son
âme à Dieu. La nouvelle de son décès fait rapidement le tour du monde. La presse
nationale et locale la diffuse.
Le 3 mars, des milliers de personnes
accourent de Sicile
et de toute l’Italie pour rendre un dernier hommage à
« l’Athlète de Dieu ». Sur ses volontés, il est revêtu de sonmaillot
et de ses espadrilles de gymnastique. Les obsèques se déroulent
dans la cour de
l’Institut salésien « St Dominique Savio »
de Modica.
(Traduit de la plaquette italienne de
Coop S. Tom. Messina,
février 2012, « Antonino BAGLIERI (1951-2007)
Volontario con
Don Bosco(CDB) » par Jean Baptiste Beraud, sdb
à Yaoundé
(Cameroun) (27 Juillet 2014)
jeudi 8 octobre 2015
POLITIQUE
ARCHIVES ATE N°5
CENTRAFRIQUE :
"SAUVER LE PEUPLE DE L'ASPHYXIE"
Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix (Bangui,
14 Février 2013)
« Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple
Centrafricain de l'asphyxie. »
Depuis la
dernière crise militaro-politique que vient de connaître notre pays, Nous
Evêques de Centrafrique, sommes restés solidaires et près du peuple pour
partager les peines et les difficultés endurées par cette population meurtrie
dans sa chair. Cependant nous constatons que les accords de Libreville du 11
janvier 2013, tardent à se réaliser pleinement. C’est la raison pour laquelle
nous nous engageons à lancer un vibrant appel au Gouvernement d’Union
Nationale, à la CEEAC, à la Communauté Internationale, et aux personnes de
bonne volonté en vue d’oeuvrer instamment pour mettre fin à la souffrance du
peuple Centrafricain.
I. Réalités présentes :
Depuis ces
derniers évènements, une grande partie des régions de Centrafrique est occupée
par la rébellion armée. Les populations vivent dans la peur. Elles sont
dispersées dans la brousse ; elles ne peuvent plus vaquer librement à ses
occupations ; les activités champêtres sont abandonnées.
Dans les
villes occupées, des malades se retrouvent sans soins ; les hôpitaux sont
fermés ou complètement détruits, des bâtiments scolaires ont été saccagés,
pillés et par endroit complètement détruits. Inévitablement, la scolarité de
milliers et de milliers d’enfants est compromise. Le droit inviolable à
l’intégrité physique de la personne humaine, notamment en ce qui concerne les
jeunes filles et les femmes, n’est plus respecté. Nombre de jeunes filles et de
femmes ne cessent de faire l’objet de viol.
D’autres
actes notoirement déplorables sont les infrastructures de l’état et les
édifices religieux qui sont saccagés, pillés, profanés et les voitures
emportées. Les quelques unités de production existantes ont été vandalisées,
les biens et les propriétés des citoyens ne sont plus sécurisés ; des villages
incendiés.
II. Plan d’action
Doit-on
continuer à soumettre le peuple à de telles conditions de vie si inhumaines et
humiliantes qui, pourtant, ont préalablement fait l’objet de plusieurs
discussions et dialogues ?
Nous en
appelons à votre sens de patriotisme : libérez rapidement et sans délai ce peuple
qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui
crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son
exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose depuis le mois de
décembre de l’année dernière.
A cet effet,
nous recommandons :
Au Médiateur
de la CEEAC, à la Communauté Internationale, aux ambassadeurs accrédités en
Centrafrique, au BINUCA, à la CEEAC d’aider rapidement pour que :*
Les routes
soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple centrafricain.
Car les gens meurent de faim, ils sont asphyxiés, ils n’ont plus de
ravitaillement ni en carburant, ni en denrées alimentaires, ni en médicaments
essentiels.
Les réseaux
téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées, car on ne peut pas
priver tout un peuple de son droit de communiquer.
Le
Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité des religieux,
religieuses et de tout citoyen centrafricain.
Les
responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées
mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux
tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout
sur les bâtiments et les édifices publics et religieux.
III Conclusion
Nous vous
mettons devant votre conscience et votre responsabilité: les populations sont
déplacées, elles vivent dans la terreur et l’angoisse. Des innocents
centrafricains sont tués, égorgés comme des animaux. TROP C’EST TROP. NOUS
SOMMES FATIGUES. LE PEUPLE EST LAS DE TOUTES CES SOUFFRANCES INUTILES,
DESTRUCTRICES.
Cette
situation doit changer. Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix
dans son pays et vaquer sans inquiétude à ses occupations. Nous exigeons le
respect de la parole donnée et de la Constitution.
Que ce début
de carême soit pour chacun un temps de conversion des coeurs afin de faire
sortir ce peuple pris en otage et qui attend de nous une libération totale ; la
paix qui vient de Dieu, la paix des cœurs et non celle des armes.
Fait à Bangui,
14 Février 2013
Mgr Edouard MATHOS, président de la CECA, évêque de
BambariMgr Albert VANBUEL, vice-président de la CECA, évêque de Kaga Bandoro
Mgr Dieudonné NZAPALAINGA, archevêque de Bangui
Mgr Nestor Désiré NONGO AZAGBIA, évêque de Bossangoa
Mgr GUERRINO PERIN, évêque de Mbaïki
Mgr Peter MARZINKOWSKY, évêque d’Alindao
Mgr Dennis KOFI AGBENYADZI, évêque de Berberati
Mgr Armando GIANNI, évêque de Bouar
Mgr Juan Jose AGUIRRE, évêque de Bangassou
Mgr Cyr Nestor YAPAUPA, évêque coadjuteur d’Alindao
mercredi 7 octobre 2015
FAMILLE SALESIENNE
ARCHIVES ATE
« SPECIAL »
Dans la nuit du 3 au 4
octobre 2015,
le Blog « MONDE A
CONSTRUIRE »
a noté 23207 pages
lues.
Sur ce
chiffre, voici le nombre de lecteurs par pays.
France, 5810
USA, 3662
Cameroun, 2302
Allemagne, 1639
RussIe, 1419
Italie, 477
Belgique, 368
Ukraine, 341
Canada, 299
Espagne, 226
Depuis le 10 août 2015, le Blog a commencé à publier des ARCHIVES
de
l’ATE.
Voici la liste des textes
publiés :
1 – Règlement pour
les Maisons de la Société de St François de Sales,
pour les élèves
(Recueil offert par le Père Henri CANIOU, datant de 1877)
2 – Un article de Mgr
Jean ZOA, Archevêque de Yaoundé, sur
un
ouvrier tué au moment de la construction de la Maison Provinciale de
Yaoundé
( «Nleb Ensemble » du 2 mars 1997)
3 – Le Père
ARRIBAT (Le texte de YAD VASHEM
et la reconnaissance des vertus
héroïques par
le Pape François le 9 juillet 2014)
4 – Le P. Louis
TISSERAND (Une Lettre du P. Georges LORRIAUX, alors
Provincial de Paris,
à JB Beraud, le 17
juillet 2000)
A suivre :
5 – CENTRAFRIQUE :
« Sauver le peuple de
l’asphyxie » (Une déclaration des évêques
le 14 février 2013 à Bangui)
6 – Les Reliques
de Don Bosco au GABON (1-3 mars 2012)
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