EGYPTE
Deux ans après le massacre de Maspero,
les coptes attendent encore que justice
leur soit rendue
Le Caire (Agence Fides)
Deux ans après le massacre de Maspero qui vit 23 coptes être
massacrés par les unités de l’armée égyptienne le 9 octobre 2011,
des centaines de militants de mouvements et groupes liés à la
communauté copte ont organisé une veillée aux flambeaux sur le
lieu du triste événement, dans les environs du palais de la
télévision où, voici deux ans, les blindés militaires renversèrent
les manifestants chrétiens qui protestaient contre les violences
subies de la part des bandes islamistes.
Les participants à la veillée d’hier, qui ont exposé les photographies
des victimes, ont dénoncé à nouveau l’impunité dont ont pu
jusqu’ici bénéficier les responsables du massacre, accusant en
particulier l’ancien Maréchal Hussein Tantawi ainsi que les
hauts représentants de l’armée de l’époque.
Après la veillée, les manifestants ont tenté de se rendre en cortège
sur la place Tahrir mais leur passage a été empêché par des unités
de l’armée qui ont dispersé la manifest ation, recourant à l’usage
des gaz lacrymogènes.
A l’occasion de cet anniversaire, l’évêque copte orthodoxe Abanub
a également présidé une veillée de prière et de réflexion en
mémoire des victimes au Monastère de Saint Simon le tanneur,
veillée à laquelle ont pris part différentes personnalités politiques
et des militants de l’Union des jeunes Maspero.
Dans son intervention, l’évêque copte – indiquent des sources
égyptiennes consultées par l’Agence Fides – a adressé un appel
au gouvernement et aux militaires, réaffirmant que les coptes
n’oublieront pas « jusqu’à leur dernier soupir » les martyrs de
Maspero et qu’ils continueront à demander avec insistance que
justice leur soit rendue.
(GV) (Agence Fides 10/10/2013)
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Messieurs les dirigeants de l'Egypte,
Dans votre pays, qu'ils soient musulmans, coptes, catholiques,
qu'ils se disent sans religion, ils vivent parmi vous, ils sont vos
frères. Vous n'avez pas le droit de les traiter n'importe comment.
Vous avez le devoir de les respecter. Votre tâche est simple.
Faites-la !
Prêtre catholique, j'entends encore, lors de la rencontre de
croyants, organisées dans nos locaux à Yaoundé,
après les tristes événements de février 2008, Monsieur l'Iman
de Tsinga, proclamer: "Un gouvernement qui tire sur ses enfants
ne peut pas être un gouvernement qui vient de Dieu !"
Heureux les dirigeants politiques qui écoutent de telles paroles!
Pierre Jarret
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