PARIS
EDITH PIAF
Paris a célébré ces jours sur le quartier de Belleville, dans le XXe,
le cinquantenaire d'Edith Piaf, la gamine de rues devenue la célèbre
chanteuse.
Petites indications d'une Eglise qui change. En 1963, au
moment de sa mort, l'Eglise lui a refusé les obsèques religieuses.
L'Osservatore Romano avait même rédigé: "Elle a mené une vie
dissolue", faisant allusion à ces divers mariages.
Par contre, jeudi dernier, sur la Paroisse St Jean Baptiste de
Belleville, l'Eglise de son baptême était trop petite pour accueillir
la foule venue prier pour elle au cinquantenaire de son décès.
Un évêque présidait l'Eucharistie.
Six prêtres concélébraient avec Mgr Dinechin.
Le curé de la Paroisse exposait l' extrait de baptême de Edith.
Parents, amis, artistes, gens du quartier, emplissaient l'Eglise,
priaient pour Edith, comme ils le font depuis plusieurs années.
Mgr Dinechin notait avec attention dans son homélie la dévotion
d'Edith pour Ste Thérèse de Lisieux, à qui elle attribuait sa guérison
à sept ans, d'un mal qui aurait pu la laisser aveugle. Les filles de
la "maison close" que tenait sa grand'mère avaient décidé un
pèlerinage à Lisieux, afin de demander cette grâce. Quatre jours
plus tard, Edith voyait très bien.
Nous savons depuis qu'elle ne commençait jamais aucun tour de
chant sans s'adresser à "sa sainte": "Thérèse, je chante pour toi."
Et chaque année, elle faisait son pèlerinage à Lisieux.
Il ne nous est pas toujours facile de découvrir les routes de la
"nouvelle évangélisation."
Pierre Jarret
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