lundi 24 décembre 2012

DANS L'ESPRIT


 
PALESTINE
 
 
 
ILS L’ONT VU ET ENTENDU

En présidant l’eucharistie ce matin dans notre communauté St Augustin de Yaoundé, avec nos quarante jeunes étudiants en théologie, salésiens de Don Bosco.

Au début:

 “L’Eglise nous salue ce matin, avec ce mot de St Paul aux Galates: “Voici venue la plénitude des temps: Dieu a envoyé son Fils sur la terre.” (Ga 4.4)

A l’homélie:

Il y a 50 ans, le Concile nous rappelait qu’il nous était toujours possible, y compris dans nos homélies les plus courtes, d’écouter la Parole de Dieu, à travers ses propres mots à Lui, dans la Bible, et aussi à travers les événements.

Sa Parole ? Nous pourrions ce matin, être attentifs  à ces quelques mots de l’Evangile: “Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve” ( Luc, 1, 69). La “force qui nous sauve”, c’est “Jean Baptiste qui vient de naître”. Mais c’est aussi chaque jour, tout enfant qui vient au monde. Petit garçon, petite fille, chacun est envoyé pôur être une “force qui sauve”. Chacun a cette belle vocation que Dieu lui donne. Qui va le leur dire ?

Dieu nous parle aussi par les événements. Pour les pélerins que nous sommes (allusion à un groupe de missionnaires de tous les continents en stage à Rome, de septembre à novembre 2012), partis en Terre Sainte au début de ce mois de décembre, c’est bien un événement de se dire: “Cette phrase de Zacharie sur Jean Baptiste a bien été prononcée en un endroit précis, reconnu par tous...” Sur ces terres où le bus qui nous mène doit franchir plusieurs fois des barrages et des murs entre Israêl et Palestine, il restera ce court instant où la jeune soldat israêlienne, solidemnet armée, regardera la pancarte “Université Pontificale Salésienne”, arrêtera notre convoi, puis, sans même esquisser un sourire, soulèvera la barrière pour “Aïn Karim”. La route et la dernière montée pour le village et la maison d’Elizabeth et de Zacharie sont bien au même endroit qu’il y a deux mille ans. La grimpée est exigeante, mais c’est bien là que cela s’est passé. La foi en Jésus Christ est bien accrochée à nos collines raocailleuses et à nos montées difficiles.  Les archéologues eux-mêmes sont étonnés de ces prouesses des moines et autres chercheurs de l’Eglise, qui ont au long des siècles oeuvré pour  conserver les indices historiques les plus précis.

L’Histoire de Jean Baptiste a bien eu lieu. Ces paroles ont été dites, et l’on sait où elles ont été prononcées.

L’Histoire de Jésus a bien eu lieu. A Nazareth, à Bethléem, à Jérusalem, on se souvient aussi. Des témoins ont parlé.
                              Jean Baptiste Beraud, sdb

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