mardi 17 janvier 2012

REVUE DE PRESSE


LE PRIX « BIBI NGOTA »

Le « Journal du Cameroun.com »

annonce la création

du Prix Bibi Ngota

du journalisme

contre l'impunité en Afrique

 


« Initié en mémoire du défunt journaliste camerounais Ngota Ngota Germain Cyrille, dit Bibi, ce nouveau concours est doté de la somme de 1 000 dollars américains. 

        Pour la petite histoire, Bibi Ngota fut jusqu'avant sa mort le rédacteur en chef du journal Cameroun Expres dont il était le fondateur. Détenu pour un délit de presse à la prison de Kondengui, il y avait rendu l'âme le 22 avril 2010. Bibi Ngota avait été arrêté avec certains de ses collègues le 10 mars, un peu plus d'un mois avant son décès. On lui reprochait la divulgation de documents compromettant des personnalités importantes de son pays. Ces documents indexaient un haut responsable encore au pouvoir au Cameroun. La détérioration de son état de santé avait nécessité son admission à l'hôpital pénitentiaire où il a rendu son dernier soupir. Comme le souligne Camer.be, sa mort aura uni les journalistes, dans un élan de solidarité professionnelle sans précédent que ce prix entend perpétuer. »
          La date commémorative du décès de Bibi Ngota qui a lieu le 22 avril, sera désormais consacrée à la proclamation des résultats de ce concours continental.

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
         Il est bon de "faire mémoire". Jusqu'à ce jour, le peuple camerounais ne sait toujours rien sur les circonstances de la mort de Bibi Ngota dans sa prison. Les explications des autorités n'ont convaincu personne. Il est bon qu'un sursaut de conscience dépasse la surface d'un pays où des femmes et des hommes peuvent disparaître sans que personne ne sache comment.      En recevant au Vatican le nouvel ambassadeur du Cameroun, il y a quelques années, c'était la première question que lui posait Benoît XVI: 
"L' Eglise est préoccupée de ne toujours pas savoir comment est disparu le Père Mveng, et dans quelles circonstances a été assassiné le Frère Anton ?" 
         Après tant d'autres, le journaliste Bibi Ngota entre dans la liste des "disparus sans explications". Cette fois, c'est, tout entier, le continent africain qui fait mémoire d'un homme courageux et grand professionnel. N'en déplaise à certains dirigeants de ce pays, la "Liberté de la Presse" n'est pas à vendre. Pour quantité de journalistes croyants africains, elle fait partie de la dignité humaine. 
       



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