LE CARDINAL TUMI ET LA CORRUPTION
« Je vais de plus en plus condamner les actes de corruption », promet le cardinal Christian Tumi, connu notamment pour son franc-parler. Ordonné prêtre en 1966, il est titulaire d’un doctorat en philosophie et d’une maîtrise en théologie. Mettre en cause publiquement les cas de corruption au Cameroun peut parfois présenter des risques pour celui qui s’aventure sur ce terrain mais cela ne démotive pas ce prélat, archevêque émérite de Douala depuis novembre 2009.
« Nous devons dénoncer la corruption sans penser à un quelconque risque. C’est notre devoir de pasteur de dénoncer ce qui est mauvais », assure-t-il. En juin, il a publié un ouvrage intitulé "Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf", dans lequel le plus long chapitre est consacré à la corruption."
(Article de la Croix, ce 18 novembre 2011,
au moment où M. Paul Biya
entame son sixième mandat
comme Président de la République du Cameroun)
C’est bien de dire qu’on est prélat et qu’on doit dire ou dénoncer des faits, mais il faut aussi en dénonçant donner la voie à suivre et surtout montrer le bon exemple. Seulement nous souhaitons le cardinal nous parle plus de Dieu que de la politique, il est de plus en plus loin de Dieu et plus en plus proche de la politique.
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