Avec THERESE d'AVILA
« Je
ressentis immédiatement une si grande joie
d’avoir adopté cet état que jamais
jusqu’à ce jour
je n’ai cessé de l’éprouver, et Dieu transforma
la sécheresse
de mon âme en immense tendresse.
Tout, dans la vie religieuse, me
délectait ;
vraiment, lorsque je balayais à des heures vouées
naguère au
plaisir et à la parure,
il m’arrivait de songer
que j’étais enfin débarrassée
de tout cela,
et
j’éprouvais un renouveau de joie
qui m’émerveillait, sans comprendre
d’où cela provenait. » (V. IV, 2)
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