mardi 2 août 2016

EGLISE


Avec THERESE d'AVILA

« Je ressentis immédiatement une si grande joie
d’avoir adopté cet état que jamais jusqu’à ce jour
je n’ai cessé de l’éprouver, et Dieu transforma
la sécheresse de mon âme en immense tendresse.
Tout, dans la vie religieuse, me délectait ;
vraiment, lorsque je balayais à des heures vouées
naguère au plaisir et à la parure,
il m’arrivait de songer
que j’étais enfin débarrassée de tout cela,
et j’éprouvais un renouveau de joie
qui m’émerveillait, sans comprendre
d’où cela provenait. » (V. IV, 2)

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