lundi 10 octobre 2016
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Homélie 1 sur le Cantique des cantiques (trad. Migne 1992, p.40 rev.)
« Il y a ici bien plus que Salomon »
Le texte du Cantique des cantiques de Salomon présente l'âme comme une fiancée, parée pour une union incorporelle, spirituelle et sans souillure avec Dieu. Celui qui « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4) expose là le moyen le plus achevé, le moyen bienheureux d'être sauvé, j'entends celui qui passe par l'amour. Certains peuvent aussi trouver le salut dans la crainte : à considérer les châtiments qui nous menacent dans la géhenne, nous nous gardons du mal. Il en est également qui mènent une vie de droiture et de vertu parce qu'ils espèrent le salaire réservé à ceux dont l'existence a été pieuse : ils agissent ainsi non par amour du bien, mais avec l'espoir d'être récompensés.
dimanche 9 octobre 2016
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,11-19.
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ?
Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
samedi 8 octobre 2016
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 3,22-29.
Frères, l’Écriture a tout enfermé sous la domination du péché, afin que ce soit par la foi en Jésus Christ que la promesse s’accomplisse pour les croyants.
Avant que vienne la foi en Jésus Christ, nous étions des prisonniers, enfermés sous la domination de la Loi, jusqu’au temps où cette foi devait être révélée.
Ainsi, la Loi, comme un guide, nous a menés jusqu’au Christ pour que nous obtenions de la foi la justification.
Et maintenant que la foi est venue, nous ne sommes plus soumis à ce guide.
vendredi 7 octobre 2016
EGLISE
Histoire de la Bible
Les textes les plus anciens ne sont pas ceux du livre de la Genèse. Les savants s’accordent aujourd’hui à reconnaître que ce sont des parties du livre du prophète Amos, vers 750 av. J.-C., le reste du livre ayant été réécrit et complété au cours des siècles (les sociétés antiques n’ont absolument pas notre idée […]
mercredi 5 octobre 2016
FAMILLE SALESIENNE
Mercredi 05 octobre 2016
Bx Alberto Marvelli, laïc, membre de l'A.C. (1918-1946)
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Bx Alberto Marvelli
Laïc, membre de l’A.C.
(1918- 1946)
A
lberto Marvelli naît à Ferrare (Italie) le 21 mars 1918, il était le deuxième de six enfants. Il grandit dans une famille profondément chrétienne, où la piété se conjuguait avec l'activité caritative, catéchétique et sociale. Dans sa jeunesse, il fréquenta le Patronage salésien et l'Action catholique, où sa foi se développa à travers un choix décisif : « Mon programme se résume en un mot: la sainteté ».
A l'Université, il mûrit sa formation culturelle et spirituelle dans la FUCI, et choisit comme modèle Piergiorgio Frassati.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il travailla pendant une brève période dans les usines FIAT de Turin, ayant été exempté de l'armée car trois de ses frères se trouvaient déjà au front. Lors de l'occupation allemande de l'Italie, à partir de 1943, il rentra chez lui, à Rimini, où il décida de remplir son devoir d'ouvrier de la charité. Après les bombardements, il était le premier à venir en aide aux blessés, à encourager les survivants, à assister les mourants, et à dégager les personnes prisonnières sous les décombres. Il distribuait également aux pauvres tout ce qu'il réussissait à réunir : matelas, couvertures, etc.
mardi 4 octobre 2016
POLITIQUE
AFRIQUE/RD CONGO - Risque de débordement de la crise congolaise à toute la zone des Grands Lacs
Kinshasa (Agence Fides) – L’instabilité politique que connaît actuellement la République démocratique du Congo au niveau du gouvernement central vient s’ajouter à celle présente dans les zones périphériques, telles que le Kasai central (voir Fides 26/09/2016) et surtout le Nord et le Sud Kivu. De vastes zones du Nord Kivu se trouvent depuis des décennies otages de différents groupes armés, certains d’origine rwandaise et ougandaise (voir Fides 07/12/2015). Le gouvernement de Kampala a informé ces jours derniers celui de Kinshasa de la présence de « terroristes » prêts à attaquer l’Ouganda dans les environs du pont de Semliki.
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 5 (suite)
Shanghai, 21 novembre 1924
Très chère maman,
Mr Lo-pa-hon est le père de plusieurs enfants. Sa famille est très aisée. Il est un des plus grands industriels de Shanghaï. Il donne toute sa fortune pour les pauvres. Il a fondé un hôpital où sont soignés 400 malades. Il a fondé une maison pour les maladies infectieuses, des résidences pour personnes âgées. Maintenant, occupé par notre collège, il pense déjà à d’autres œuvres. Pour le moment, il doit soutenir 1500 personnes. Son argent n’y suffit pas. Mais il pense à la Providence. Maman, il faut venir en Chine pour voir les miracles de la religion chrétienne.
Mais ce qui est le plus surprenant, c’est de voir la tranquillité et la foi de cet homme. La première partie de sa matinée est pour sa vie spirituelle. A 7 h 30, dans la belle Eglise qui surgit au milieu de ses œuvres, et qu’il a voulu dédier à St Joseph, il y a la messe de la communauté. Invariablement, Mr Lo-pa-hon assure le service de la Messe tous les matins. Ensuite, il visite les divers chantiers de ses œuvres, et s’occupe de ses affaires.
dimanche 2 octobre 2016
Dans l'ESPRIT
Livre d'Habacuc 1,2-3.2,2-4.
Combien de temps, Seigneur, vais-je appeler, sans que tu entendes ? Crier vers toi : « Violence ! », sans que tu sauves ?
Pourquoi me fais-tu voir le mal et regarder la misère ? Devant moi, pillage et violence ; dispute et discorde se déchaînent.
Alors le Seigneur me répondit : Tu vas mettre par écrit une vision, clairement, sur des tablettes, pour qu’on puisse la lire couramment.
Car c’est encore une vision pour le temps fixé ; elle tendra vers son accomplissement, et ne décevra pas. Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, sans retard.
Celui qui est insolent n’a pas l’âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité.
mardi 27 septembre 2016
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 5
Shanghai, 21 novembre 1924
Très chère maman,
Il y a six ans, je revêtais la soutane à Foglizzo. Je ne pensais pas du tout avoir la joie de venir aussi vite en Chine. Finalement, nous y sommes. Après 43 jours de voyage, nous voici sur place.
Comme tu le vois, j’ai pris une grande feuille pour t’écrire longuement. Après quelques jours dans notre maison de Macao, nous avons pris un bateau japonais qui, en 3 jours, nous a conduit à Shangai. La mer n’a pas été très calme, mais nous sommes arrivés sains et saufs. Quatre automobiles nous attendaient. Ce fut à ce moment que nous avons eu la joie de connaître ce brave Monsieur Chinois qui nous a fait appeler d’Europe. Son nom : « Lo-pa-hon ». Après demie- heure de voiture, nous sommes arrivés à notre résidence.
Notre collège n’est pas encore terminé. Chère maman, c’est bien différent de nos collèges en Italie ! Sur 3 étages, le bâtiment mesure 200 mètres. Au centre, se dresse l’Eglise et le théâtre. Pour te donner une idée de sa grandeur, il suffit de te dire que, terminé, il comptera 3000 fenêtres et portes. C’est immense ! La construction coûtera plus de 3 millions. Nous sommes devant un miracle de la Providence.
Pour le moment, comme le bâtiment n’est pas terminé, nous sommes logés dans une belle maisonnette, et bientôt, nous commencerons à apprendre le chinois.
Nous sommes traités magnifiquement. Ce matin, en compagnie de Mr Lo-pa-hon, nous avons visité ses œuvres. Maman, je n’ai pas eu la chance de connaître Don Bosco, mais je crois voir en Chine les miracles de Don Bosco et de Cottolengo.
lundi 26 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 4 (suite et fin)
Macao, 11 novembre 1924,
Les catholiques en Chine sont peu nombreux. L’œuvre missionnaire est indispensable. Dans notre ville de Macao, sur cent mille habitants, les catholiques sont à peine 3000. Je ne me repens pas d’avoir laissé l’Italie. Je suis heureux. Le sacrifice a été grand, mais le Seigneur aide et aidera. Je sais que mon départ a fait du bien à plusieurs, et continuera d’en faire.
En ce moment, nous attendons les ordres définitifs, et nous nous reposons un peu. Continue de m’écrire ici à Macao. Callisto va bien et est joyeux. Hier soir, au théâtre, il s’est mis à chanter lui aussi avec les chinois. N’aie pas peur ! Avec l’aide du Seigneur, tes fils feront des miracles.
Ces jours-ci, à peine reposés du voyage qui nous a laissés un peu fatigués, je t’écrirai plus longuement. Le courrier ne tardera pas. Je saisis l’occasion pour te souhaiter à l’avance un joyeux Noël. Sois sûre que je ne t’oublierai pas. Courage ! Tout va bien ! Ecris-moi. Prie et salue bien Papa, Vica, Andrea et toutes mes connaissances.
Très affectueusement, je t’embrasse,
Ton cher fils, Callisto
dimanche 25 septembre 2016
POLITIQUUE
AMOS ( 750 avt JC)
Livre d'Amos 6,1a.4-7.
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ;
ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.
jeudi 22 septembre 2016
EGLISE
Livre de l'Ecclésiaste 1,2-11.
Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
Une génération s’en va, une génération s’en vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le sud, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.
mercredi 21 septembre 2016
EGLISE
Commentaire du jour : Fête de St Mattieu
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 11,8 ; 9,1 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.493)
Une des premières attestations historiques des évangélistes
Les apôtres s'en allèrent jusqu'aux extrémités de la terre, proclamant la Bonne Nouvelle des bienfaits que Dieu nous envoie et annonçant aux hommes la paix du ciel (Lc 2,14), eux qui possédaient tous également, et chacun en particulier, la Bonne Nouvelle de Dieu. Matthieu précisément, chez les Hébreux, a fait paraître dans leur propre langue une forme écrite d'évangile alors que Pierre et Paul évangélisaient Rome et y fondaient l'Église. (De EAQ)
dimanche 18 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 4 (suite et fin)
Macao, 11 novembre 1924,
Les catholiques en Chine sont peu nombreux. L’œuvre missionnaire est indispensable. Dans notre ville de Macao, sur cent mille habitants, les catholiques sont à peine 3000. Je ne me repens pas d’avoir laissé l’Italie. Je suis heureux. Le sacrifice a été grand, mais le Seigneur aide et aidera. Je sais que mon départ a fait du bien à plusieurs, et continuera d’en faire.
En ce moment, nous attendons les ordres définitifs, et nous nous reposons un peu. Continue de m’écrire ici à Macao. Callisto va bien et est joyeux. Hier soir, au théâtre, il s’est mis à chanter lui aussi avec les chinois. N’aie pas peur ! Avec l’aide du Seigneur, tes fils feront des miracles.
Ces jours-ci, à peine reposés du voyage qui nous a laissés un peu fatigués, je t’écrirai plus longuement. Le courrier ne tardera pas. Je saisis l’occasion pour te souhaiter à l’avance un joyeux Noël. Sois sûre que je ne t’oublierai pas. Courage ! Tout va bien ! Ecris-moi. Prie et salue bien Papa, Vica, Andrea et toutes mes connaissances.
Très affectueusement, je t’embrasse,
Ton cher fils, Callisto
samedi 17 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 4 (suite)
Macao, 11 novembre 1924,
La maison de Macao est très belle. De la cour, on voit très bien la mer. Les enfants, petits et grands, sont au total 230. Je dois te dire que je suis déjà parrain de l’un d’entre eux. Je l’ignorais. A mon arrivée, le Directeur du Collège me présente un jeune et me dit : « Celui-ci s’appelle Callisto comme toi. Et c’est ton filleul. » « Très bien, lui ai-je répondu. Heureusement que je n’aurai pas à m’occuper de lui. Je ne saurais comment faire. Avant son départ pour la Chine, Don Garelli l’avait fait baptiser en lui donnant mon nom. Comme tu vois, je ne suis pas seul. Ce petit garçon a dix ans. Il est gentil.
Le soir, nous avons chanté à l’Eglise un solennel « Te Deum », en remerciement de notre excellent voyage. Le souper fut suivi d’un programme théâtral en l’honneur des nouveaux arrivés. Je ne devrais pas le dire, mais comme c’était tout en « chinois », nous n’avons rien compris du tout. Mais nous avons admiré la bonne volonté de tous ces jeunes.
La Chine est pleine de bambins. Il en sort de partout. Tu vois dans les rues des enfants de cinq ou six ans qui en portent d’autres sur les bras ou sur les épaules. J’ai vu des femmes travailler avec leur enfant. Elles ne le portent pas sur les bras, mais sur leur dos.
vendredi 16 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 4
Macao, 11 novembre 1924,
Très chère maman,
Finalement, nous sommes arrivés ! J’espère que tu as bien reçue la lettre que je t’ai envoyée de Singapour, il y a une semaine.
Nous allons très bien. Le voyage s’est passé de la meilleure façon possible. Nous sommes arrivés à Hong-Kong le dimanche matin. Deux confrères avaient été envoyés de Macao spécialement pour nous attendre. A notre descente, impossible de partir immédiatement : le bateau qui devait nous y mener n’était pas prêt. Nous avons dû rester tout le dimanche dans la ville. Les Pères de la Mission, des italiens, nous ont très bien accueillis. Leur gentillesse a été splendide. Leur Eglise est très belle. La ville est merveilleuse, avec des rues, des places, des jardins qu’on ne trouve même pas à Turin.
La nuit, nous avons essayé de dormir, et, le matin, nous partions pour Macao. Un bateau à vapeur nous a conduits en 4 heures à Macao. A notre arrivée, tous les supérieurs nous attendaient, et spécialement Don Braga. Tu peux imaginer avec quelle joie, il m’a revu après tant d’années. Il n’en finissait pas de me regarder, de me remercier, de me demander des nouvelles de toi, d’Andrea, de Turin.
A notre arrivée au Collège, la fanfare nous attendait. « Marche royale » et d’autres morceaux de musique italienne. Tu imagines avec quel plaisir j’ai écouté ces airs italiens et revu tant de confrères. Comment ne pas remercier la Madone de nous avoir conduits sains et saufs jusqu’ici?
jeudi 15 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 4
Macao, 11 novembre 1924,
Très chère maman,
Finalement, nous sommes arrivés ! J’espère que tu as bien reçue la lettre que je t’ai envoyée de Singapour, il y a une semaine.
Nous allons très bien. Le voyage s’est passé de la meilleure façon possible. Nous sommes arrivés à Hong-Kong le dimanche matin. Deux confrères avaient été envoyés de Macao spécialement pour nous attendre. A notre descente, impossible de partir immédiatement : le bateau qui devait nous y mener n’était pas prêt. Nous avons dû rester tout le dimanche dans la ville. Les Pères de la Mission, des italiens, nous ont très bien accueillis. Leur gentillesse a été splendide. Leur Eglise est très belle. La ville est merveilleuse, avec des rues, des places, des jardins qu’on ne trouve même pas à Turin.
La nuit, nous avons essayé de dormir, et, le matin, nous partions pour Macao. Un bateau à vapeur nous a conduits en 4 heures à Macao. A notre arrivée, tous les supérieurs nous attendaient, et spécialement Don Braga. Tu peux imaginer avec quelle joie, il m’a revu après tant d’années. Il n’en finissait pas de me regarder, de me remercier, de me demander des nouvelles de toi, d’Andrea, de Turin.
Arrivés au Collège, la fanfare nous attendait. Ils ont fait retentir « la marche royale » et d’autres morceaux de musique italienne. Tu imagines avec quel plaisir j’ai écouté ces airs italiens et revu tant de confrères. Comment ne pas remercier la Madone de nous avoir conduits sains et saufs jusqu’ici?
mercredi 14 septembre 2016
EGLISE
Le Père Jacques Hamel était un homme bon, un homme de paix mais « il a été assassiné comme s’il avait été un criminel » a déclaré le Pape, indiquant un motif de réflexion précis : « Au milieu de ce moment difficile qu’il vivait, au milieu de cette tragédie qu’il voyait venir, un homme doux, un homme bon, un homme qui faisait fraternité, n’a pas perdu la lucidité pour accuser et dire clairement le nom de l’assassin et il a déclaré clairement : Vade retro Satana ! Il a donné sa vie pour nous, il a donné sa vie pour ne pas renier Jésus. Il a donné sa vie dans le même sacrifice de Jésus sur l’autel… Que, depuis le Ciel – parce que nous devons le prier, c’est un martyr ! et les martyrs sont bienheureux, nous devons les prier –, il nous donne la douceur, la fraternité, la paix mais aussi le courage de dire la vérité : tuer au nom de Dieu est satanique ». (SL) (Agence Fides 14/09/2016)
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dimanche 11 septembre 2016
EGLISE
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 5 sur le fils prodigue ; PL 52,197 (trad. Année en fête, Migne 2000, p. 243)
« Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller »
Le fils revient chez son père et s'écrie : « Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme un de tes salariés »... Mais le père accourut, et accourut de loin. « Alors que nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous. » (Rm 5,8) Le père accourut... dans la personne du Fils, quand par lui, il est descendu du ciel et venu sur terre. « Le Père qui m'a envoyé est avec moi » dit-il dans l'Évangile (cf. Jn 16,32). Il se jeta à son cou : il s'est jeté jusqu'à nous quand par le Christ, toute sa divinité est descendue du ciel et s'est installée dans notre chair. Et il l'embrassa. Quand ? Quand « la compassion et la vérité se sont rencontrées ; la justice et la paix se sont embrassées » (Ps 84,11).
samedi 10 septembre 2016
DANS L'ESPRIT
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 179
Bâtir sur le roc
Frères, l'apôtre saint Jacques s'adresse à des auditeurs assidus de la parole de Dieu en disant : « Ne vous contentez pas d'écouter la parole ; mettez-la en pratique, sinon vous vous tromperiez vous-mêmes » (Jc 1,22). Ce ne serait pas l'Auteur de la parole que vous tromperiez, ni celui qui vous l'annonce ; mais ce serait vous-mêmes... Le prédicateur aussi annoncerait bien inutilement la parole de Dieu au dehors s'il ne l'écoutait pas d'abord au dedans de lui-même pour la mettre en pratique...
mercredi 7 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 3 (suite)
Océan Indien, 1er novembre 1924
Chère Maman, le monde est très vaste. On voit constamment la mer, la mer, la terre, la terre. La mer a été toujours calme, et si elle le reste, nous pourrons dire que nous avons fait un merveilleux voyage. Je t’envoie une petite photographie, prise dans l’île de Ceylan devant le temple de Boudha. Comme tu vois, nous avions des petits chapeaux blancs, à cause de la chaleur vraiment très forte. Je dois te dire que je pense souvent à toi. Je crois que tu le comprends bien.
Quand nous serons en Chine, nous serons en avance de sept heures sur l’Italie. A sept heures du matin en Chine, il sera à peine minuit en Italie. Le soir, à 19 heures, il sera midi en Italie. Ainsi, à 15 heures, quand tu prieras pour moi, tu penseras que ton fils Callisto termine sa journée, et va dormir. Ce sera 10 heures du soir.
Chère maman, courage ! Nous sommes très contents. Ne te tourmente pas pour nous. Nous ne manquons de rien. Nous avons de tout. Ces jours-ci, nous avons acheté des fruits de ces pays. Ils sont excellents. Comme les chocolats de la maman !.. Callistino va bien. A peine arrivé, je devrais t’envoyer de mes nouvelles, et commencer à t’écrire régulièrement. Je te le raconte confidentiellement : je me laisse pousser la barbe ; elle ne vient pas très vite.
Je me recommande à tes prières, et je t’assure des miennes. As-tu remis leur lettre à Mme Grosso et à Mme Varalda ? Mes salutations à Bon Papa, à Vica, à Andrea, à Mme Meda, à la Pharmacienne, à la Concierge etc.
Je t’embrasse, ton fils affectueux, Callisto.
mardi 6 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 3 (suite)
Océan Indien, 1er novembre 1924
Nous sommes entrés dans l’Eglise. Elle est vraiment belle, propre, pleine de lumières et de fleurs. Beaucoup d’Indiens étaient encore dans l’Eglise. Tu aurais vu, chère Maman, quel recueillement, quelle foi sur ces visages sombres ! C’est autre chose qu’en Italie. Nous avons rencontrés beaucoup de chrétiens dans la ville, avec leur médaille au cou. Ils nous saluaient respectueusement.
Après avoir vu l’Eglise catholique, nous avons fait un tour. C’est le pays des fleurs. Partout des palmiers, des cocotiers, des bananes et beaucoup de fruits inconnus en Italie. Nous avons visité aussi le temple de Bouddah, un faux dieu de ces pauvres indiens. On a le cœur serré à la pensée que plus de trois cents millions d’hommes adorent cette fausse divinité.
Maman, tu peux être heureuse d’avoir donné tes enfants à cette œuvre grande et noble des Missions catholiques ! Sur notre navire voyagent quatre pasteurs protestants. Ils vont en Chine, non pour enseigner la vraie religion, mais l’erreur.
Je devrais t’écrire très longuement si je voulais te raconter tout ce que je vois. Mais j’ai dû faire une nombreuse correspondance pour les jeunes de mon groupe du Valdocco, et à ceux du Collège San Giovanni. Ces jours, il fait très chaud. Nous sommes très proches de l’Equateur, mais à partir de demain la chaleur diminuera. Demain, notre navire fera escale à Singapour. Nous y serons accueillis par les Pères de la Mission.
lundi 5 septembre 2016
EGLISE
>Pape François, homélie de la canonisation
De Mère TERESA
ce 04 09 2016
Mère Teresa, tout au long de son existence,
a été une généreuse dispensatrice
de la miséricorde divine, en se rendant
disponible à travers l’accueil et la défense
de la vie humaine, la vie dans le sein maternel
comme la vie abandonnée et rejetée.
Elle s’est dépensée dans la défense de la vie,
en proclamant sans relâche que « celui qui
n’est pas encore né est le plus faible, le plus petit,
le plus misérable ». Elle s’est penchée sur les
personnes abattues qu’on laisse mourir au bord
des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu
leur a donnée ; elle a fait entendre sa voix
aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent
leurs fautes face aux crimes – face aux crimes –
de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes.
Sa mission dans les périphéries des villes et
dans les périphéries existentielles perdure
de nos jours comme un témoignage éloquent
de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les
pauvres. Aujourd’hui, je remets cette figure
emblématique de femme et de consacrée
au monde du volontariat : qu’elle soit votre
modèle de sainteté ! Je crois qu’il nous sera
un peu difficile de l’appeler sainte Teresa ;
sa sainteté nous est si proche, si tendre et
si féconde que spontanément nous continuerons
de lui dire : ‘‘Mère Teresa’’.
Mère Teresa aimait dire : « Je ne parle peut-être pas
leur langue, mais je peux sourire ». Portons son
sourire dans le cœur et offrons-le à ceux que nous
rencontrons sur notre chemin, surtout à ceux qui
souffrent. Nous ouvrirons ainsi des horizons
de joie et d’espérance à tant de personnes
découragées, qui ont besoin aussi bien de
compréhension que de tendresse.
dimanche 4 septembre 2016
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 3
Océan
Indien, 1er novembre 1924
Bien chère
maman,
Je t’écris
aujourd’hui en cette Fête de la Toussaint, Fête que nous passons en pleine mer.
Encore neuf jours, et notre voyage sera terminé. Le jour de notre arrivée, je
ne manquerai pas de t’écrire. Je crois que tu seras vraiment contente que je te
raconte ce voyage, vraiment très beau.
Dimanche
passé 26 octobre, notre navire s’est arrêté pour 12 heures dans l’île de
Ceylan. Quand il fait escale pour un si long moment, nous descendons à terre
pour faire quelques achats et marcher un peu. Notre visite dans l’île a été très
intéressante. Pour gagner du temps, et voir le plus possible, nous sommes
sortis avec trois automobiles. Après avoir visité la partie de la ville,
habitée par les européens, notre voiture nous a conduits dans les quartiers des
indigènes. Maman, quelle misère ! C’était vers 8 heures du matin, l’heure
de se laver. Ils étaient vêtus très simplement. La plupart avait un linge de
toilette autour du corps, et rien de plus. L’un ou l’autre avait une espèce
d’habit. Très peu portaient des chaussures. Ils étaient assis sur la rue, ou
couchés à même le sol, sans rien faire de la journée.
Tandis que
nous découvrions tant de misère, nous sommes arrivés à l’Eglise catholique. La
messe se terminait et les chrétiens s’installaient sur les gradins pour se faire
photographier. A peine nous ont-ils vus,
qu’ils nous ont salués respectueusement. Tous étaient bien habillés et bien
propres. Quel bien a fait dans ce pays le travail des Missionnaires.
samedi 3 septembre 2016
ASIE/INDE - Témoignage de
la Supérieure générale
des Missionnaires de la Charité
à la veille de la canonisation
de Mère Teresa
|
|
Calcutta
(Agence Fides) –
« Nous
sommes reconnaissants
envers
Dieu et le Pape François,
qui a
proclamé l’Année de la Miséricorde
et a
choisi Mère Teresa de Calcutta
comme
icône de la miséricorde.
La
canonisation de la Mère
est une
opportunité pour diffuser
le message
de l’Evangile et
la
miséricorde de Dieu.
Nous
espérons que la grâce
de la
miséricorde parviendra
à tout
être humain, en particulier
aux plus
pauvres et aux désespérés ».
C’est ce
que déclare à l’Agence Fides
Sœur Mary
Prema Pierick,
Supérieure
générale des Missionnaires
de la
Charité à la veille de la célébration
qui se
tiendra le 4 septembre au Vatican,
au cours
de laquelle la Bienheureuse
Mère
Teresa sera proclamée sainte.
La Supérieure, une religieuse allemande
de 63 ans,
note que « le message et l’œuvre
de Mère
Teresa est pleinement actuel et le
sera tant
qu’existera dans le monde
une
humanité souffrante, humiliée, rejetée ».
Son œuvre
se poursuit aujourd’hui
« grâce
aux Missionnaires de la Charité,
aux Frères
de la Charité (branche masculine)
mais aussi
à tous les hommes et femmes
de bonne
volonté qui continuent à servir
les
pauvres, les marginalisés, les moribonds
en se
faisant instruments entre les mains
de Dieu et
de Sa miséricorde ».
La vie des religieuses « est faite de prière
et du
service des plus humbles,
dans la
certitude qu’en eux, le Christ se
fait
présent au milieu de nous ».
« Mère
Teresa – conclut-elle – a reconnu
le Christ
dans les pauvres et c’est pourquoi
les
pauvres sont au centre de sa mission. La miséricorde était pour elle un style
de vie
fait
d’amour, de gentillesse, de compassion
et de
pardon envers tous ».
Selon les données fournies par la
Supérieure
générale des Missionnaires
de la
Charité, ces dernières sont aujourd’hui
au nombre
de 5.160 de par le monde,
présentes
dans 139 nations au travers
de 758
maisons et instituts. A leurs côtés
oeuvrent les
Frères de la Charité, institut
masculin
comptant 397 prêtres oeuvrant
dans 69
maisons présentes dans 21 pays.
(PA) (Agence Fides
02/09/2016)
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jeudi 1 septembre 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 3
Océan Indien,
1er novembre 1924
Bien chère
maman,
Je t’écris
aujourd’hui en cette Fête de la Toussaint, Fête que nous passons en pleine mer.
Encore neuf jours, et notre voyage sera terminé. Le jour de notre arrivée, je
ne manquerai pas de t’écrire. Je crois que tu seras vraiment contente que je te
raconte ce voyage, vraiment très beau.
Dimanche
passé 26 octobre, notre navire s’est arrêté pour 12 heures dans l’île de
Ceylan. Quand il fait escale pour un si long moment, nous descendons à terre
pour faire quelques achats et marcher un peu. Notre visite dans l’île a été très
intéressante. Pour gagner du temps, et voir le plus possible, nous sommes
sortis avec trois automobiles. Après avoir visité la partie de la ville,
habitée par les européens, notre voiture nous a conduits dans les quartiers des
indigènes. Maman, quelle misère ! C’était vers 8 heures du matin, l’heure
de se laver. Ils étaient vêtus très simplement. La plupart avait un linge de
toilette autour du corps, et rien de plus. L’un ou l’autre avait une espèce
d’habit. Très peu portaient des chaussures. Ils étaient assis sur la rue, ou
couchés à même le sol, sans rien faire de la journée.
Tandis que
nous découvrions tant de misère, nous sommes arrivés à l’Eglise catholique. La
messe se terminait et les chrétiens s’installaient sur les gradins pour se
faire photographier. A peine nous
ont-ils vus, qu’ils nous ont salués respectueusement. Tous étaient bien
habillés et bien propres. Quel bien a fait dans ce pays le travail des
Missionnaires.
mardi 30 août 2016
POLITIQUE
PACEM IN TERRIS
LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN XXIII
DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN XXIII
Sur la paix entre toutes les
nations,
fondée sur la vérité, la justice, la charité, la liberté.
fondée sur la vérité, la justice, la charité, la liberté.
A nos vénérables frères, patriarches,
primats, archevêques,
évêques et autres ordinaires, en paix et communion avec le Siège Apostolique,
au clergé et aux fidèles de l'univers ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté.
évêques et autres ordinaires, en paix et communion avec le Siège Apostolique,
au clergé et aux fidèles de l'univers ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté.
Vénérables frères et
chers fils,
Salut et bénédiction apostolique,
Salut et bénédiction apostolique,
INTRODUCTION
L'ordre dans l’univers
1 - La paix sur la terre, objet du
profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir
que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu.
2 - Les progrès des sciences et les
inventions de la technique nous en convainquent : dans les êtres vivants et
dans les forces de l'univers, il règne un ordre admirable, et c'est la grandeur
de l'homme de pouvoir découvrir cet ordre et se forger les instruments par
lesquels il capte les énergies naturelles et les assujettit à son service.
3 - Mais ce que montrent avant tout les
progrès scientifiques et les inventions de la technique, c'est la grandeur
infinie de Dieu, Créateur de l'univers et de l'homme lui-même. Il a créé
l'univers en y déployant la munificence de sa sagesse et de sa bonté. Comme dit
le Psalmiste : « Seigneur, Seigneur, que ton nom est magnifique sur la terre
(1), que tes œuvres sont nombreuses, Seigneur ! Tu les as toutes accomplies
avec sagesse (2). »
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le
Jeudi saint, 11 avril de l'année 1963, la cinquième de Notre pontificat.
IOANNES PP. XXIII
Psaume 145(144),8-9.10-11.12-13ab.13cd-14.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
lent à la colère et plein d'amour ;
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
lundi 29 août 2016
POLITIQUE
RERUM NOVARUM
LETTRE ENCYCLIQUE
DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII
DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII
A tous Nos Vénérables Frères, les Patriarches, Primats, Archevêques et Evêques du monde catholique, en grâce et communion avec le Siège Apostolique.
Vénérables Frères, Salut et Bénédiction apostolique.
La soif d'innovations
(1) qui depuis longtemps s'est emparée des sociétés et les tient dans une
agitation fiévreuse devait, tôt ou tard, passer des régions de la politique
dans la sphère voisine de l'économie sociale. En effet, l'industrie s'est
développée et ses méthodes se sont complètement renouvelées. Les rapports entre
patrons et ouvriers se sont modifiés. La richesse a afflué entre les mains d'un
petit nombre et la multitude a été laissée dans l'indigence. Les ouvriers ont conçu
une opinion plus haute d'eux-mêmes et ont contracté entre eux une union plus
intime. Tous ces faits, sans parler de la corruption des moeurs, ont eu pour
résultat un redoutable conflit.
Partout, les esprits
sont en suspens et dans une anxieuse attente, ce qui seul suffit à prouver
combien de graves intérêts sont ici engagés. Cette situation préoccupe à la
fois le génie des savants, la prudence des sages, les délibérations des
réunions populaires, la perspicacité des législateurs et les conseils des gouvernants.
En ce moment, il n'est pas de question qui tourmente davantage l'esprit humain.
Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 15 mai
1891, l'an XIV de Notre Pontificat.
LÉON XIII
dimanche 28 août 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par Francesco
Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 2
(suite)
Océan
Indien, 26 octobre 1924
Après avoir visité Port Saïd, nous
sommes restés plusieurs jours sans voir la terre, et nous avons traversé la mer
Rouge. Il faisait très chaud. On pouvait se croire à Turin en plein mois de
juillet. Maintenant que nous sommes entrés dans l’Océan Indien, il fait bien
moins chaud et nous pourrions nous croire en mai. Le 9 novembre, si Dieu le
veut, nous serons arrivés. Il me semble presqu’impossible que nous soyons en
mouvement, parce que le navire est tellement stable qu’il semble ne pas bouger.
Notre vie se passe dans la joie et le
calme. Hier, dimanche, nous avons chanté la messe dans le salon de 1re
classe. Le salon était plein, avec beaucoup de catholiques et de protestants.
Avec nous voyagent aussi des pasteurs protestants, en costume civil avec leurs
familles. Ils ne sont pas tous unis comme les prêtres catholiques, et ne sont
pas toujours d’accord entre eux. Le croirais-tu ? Hier, à notre messe,
deux d’entre eux sont venus.
vendredi 26 août 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 2
Océan
Indien, 26 octobre 1924
…Le dimanche
12 octobre nous avons fait escale dans la ville de Port-Saïd. Nous avions
besoin de nous approvisionner. J’ai posté les lettres que je pense tu auras
reçues. Nous avons visité cette ville presque toute arabe : les habitants
savent parler un peu de toutes les langues, et vivent avec ce qu’ils reçoivent
des étrangers. Nous avons acheté de beaux chapeaux blancs pour le soleil. Ils
ressemblent à des casques blancs. Ils sont assez légers. Nous avons acheté
aussi d’autres objets dont nous avons besoin. Nos supérieurs n’hésitent pas sur
les dépenses quand elles sont nécessaires.
jeudi 25 août 2016
EGLISE
Publié
le 15 août 2016
Diocèse
de Marseille
i
Mgr Pontier, archevêque de
Marseille et président de la Conférence des évêques de France, le 14
août au soir après la procession de l’Assomption 2016
vers Notre Dame de La Garde:
Comme c’est notre belle
habitude, nous sommes montés en procession vers Notre Dame de La Garde. Et nous
voici à l’écoute de la Parole de Dieu au cœur de la célébration de la mort et
de la résurrection de
Jésus le Christ, en ce jour où nous fêtons l’assomption de la Vierge Marie, sa
mère. C’est un moment de joie, de paix et de grande espérance. La mort n’a plus le
dernier mot ; Christ, le premier des ressuscités accueille en la gloire de
Dieu Celle qui lui a donné chair.
Mais nous sommes montés ce soir
avec des cœurs plus graves et une prière pour notre pays plus intense. Nous
sommes encore marqués par ce qui s’est passé voici tout juste un mois à Nice,
le soir de fête du 14Juillet. Et le 26 juillet à St Etienne de Rouvray,
l’assassinat d’un prêtre âgé,
le P. Jacques Hamel, au pied de l’autel où il terminait de célébrer l’eucharistie nous a sidérés et troublés.
Lui-même dans un moment de lucidité a désigné l’ennemi en criant : «
Va-t’en, Satan ! » Mais Satan a poursuivi son œuvre de mort par le
bras de ceux qui se croient martyrs de Dieu alors qu’ils ne sont que de
sinistres ouvriers de la mort des autres, de la haine et de la division.
mercredi 24 août 2016
POLITIQUE
Archives nationales de
France
« Comme le rappelle la déclaration
universelle des archives adoptée en novembre 2011 par l’UNESCO, « parce
qu'elles garantissent l'accès des citoyens à l'information administrative et le
droit des peuples à connaître leur histoire, les archives sont essentielles à
l'exercice de la démocratie, à la responsabilisation des pouvoirs publics et à
la bonne gouvernance ». Parce qu'elles permettent à chaque citoyen
d'exercer son droit « de demander compte à tout agent public de son
administration » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen,
art. 15), elles doivent être conservées de façon raisonnée et étudiée. »
Archives nationales de
France
« Comme le rappelle la déclaration
universelle des archives adoptée en novembre 2011 par l’UNESCO, « parce
qu'elles garantissent l'accès des citoyens à l'information administrative et le
droit des peuples à connaître leur histoire, les archives sont essentielles à
l'exercice de la démocratie, à la responsabilisation des pouvoirs publics et à
la bonne gouvernance ». Parce qu'elles permettent à chaque citoyen
d'exercer son droit « de demander compte à tout agent public de son
administration » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen,
art. 15), elles doivent être conservées de façon raisonnée et étudiée. »
mardi 23 août 2016
EGLISE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 2
Océan
Indien, 26 octobre 1924
…Le dimanche
12 octobre nous avons fait escale dans la ville de Port-Saïd. Nous avions
besoin de nous approvisionner. J’ai posté les lettres que je pense tu auras
reçues. Nous avons visité cette ville presque toute arabe : les habitants
savent parler un peu de toutes les langues, et vivent avec ce qu’ils reçoivent
des étrangers. Nous avons acheté de beaux chapeaux blancs pour le soleil. Ils
ressemblent à des casques blancs. Ils sont assez légers. Nous avons acheté
aussi d’autres objets dont nous avons besoin. Nos supérieurs n’hésitent pas sur
les dépenses quand elles sont nécessaires.
dimanche 21 août 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 2
Océan
Indien, 26 octobre 1924
Je t’écris
du pont de notre beau navire. De loin apparaît une île très jolie. Nous sommes
contents quand nous voyons un peu de terre, et, avec impatience, nous attendons
la fin du voyage. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas le but de notre vie, et
parce que nous désirons vite arriver à
notre lieu de Mission. Notre voyage jusqu’à présent est excellent : la mer
est très calme. Nous voyons que la Madone veut le bien de ses enfants, et ne
veut pas qu’ils pleurent. Tu sais que le monde est immense ? La mer, la
mer et toujours la mer !
samedi 20 août 2016
FAMILLE SALESIENNE
« Ma très chère Maman »
Don Callisto Caravario
Lettres de Don Callisto
publiées par
Francesco Motto, sdb
Traduction JB Beraud, sdb
Lettre N° 1
( 3e épisode)
En haute
mer, 8 octobre 1924
Dans deux
jours, nous serons à Port-Saîd en Afrique,
et je ‘enverrai cette lettre. Ensuite,
nous serons 13 jours
sans toucher terre. Ne t’étonne donc pas,
si je ne peux
pas t’écrire. La lettre que je te ferai
ensuite sera plus longue.
Qu’est-ce
que je fais sur le bateau ? Je lis,
j’écris et m’habitue à parler français
avec un
de nos braves confrères. Le Seigneur m’a donné
la force de faire
volontiers, et joyeusement
le sacrifice de moi-même : continue à prier.
Nous
espérons pouvoir bientôt célébrer
la Sainte Messe dans la salle de première classe,
avec les
passagers catholiques. Continue à prier.
J’ai
commencé à me laisser pousser la barbe,
mais je n’ai pas le courage de me
regarder
dans une glace, pour ne pas avoir peur de moi-même.
Je ne dois pas être beau à voir…
Toi, si tu
veux parler à « ton » Callisto,
tu sais comment faire.
Beaucoup de
courage à Papa.
Donne le bonjour à Vica, à Andrea, à Madame Meda,
à l’épicière,
à la concierge, à Madame Giorcelli,
Madame Varalda, etc, etc.
Courage !
Ne pleure pas ! Prie ! Je t’embrasse,
Affectueusement,
ton fils Calliste
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