La fermeture de Radio Bakhita,
« la voix de l’Eglise »,
qualifiée de « fâcheuse »
par le Secrétaire général
de la Conférence épiscopale
Le 16 août, le service de sécurité avait pris d’assaut le siège de la station de radio, à Juba, bloquant les transmissions et arrêtant un certain nombre de journalistes (voir Fides 18/08/2014) qui ont par la suite été relâchés à l’exception du rédacteur en chef, Ochan David Nicholas, toujours placé en garde à vue.
La radio est accusée d’avoir fait état de la position de l’opposition liée à l’ancien vice-président Riek Machar, qui accusait les forces gouvernementales d’avoir provoqué les récents affrontements intervenus dans les Etats d’Unité et de Jonglei.
Le Père Odwa s’est plaint du fait que le gouvernement ait choisi de fermer « la voix de l’Eglise » plutôt que de présenter ses motivations de manière différente.
Différents représentants de la société civile ont qualifié « d’inconstitutionnelle » l’interruption des transmissions de Radio Bakhita tout comme l’arrestation d’Ochan David Nicholas, qui est retenu non pas par la magistrature mais par le service de sécurité, qui n’a pas la faculté de maintenir des personnes en garde à vue.
(L.M.) (Agence Fides 19/08/2014)
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