GAZA - APPEL
DU CARDINAL MARADIAGA
Depuis début juillet (ndlr 2014), près de deux millions de Palestiniens à Gaza et en
Israël sont pris dans une guerre dévastatrice.
Les gens n’ont pas d’endroit sûr où se cacher quand
les bombes pleuvent sur cette petite étendue de terre densément peuplée qu’est
Gaza. Ils voient leurs enfants massacrés, leurs quartiers rasés et tout espoir
d’un avenir paisible réduit en cendres. Le champ de bataille, ce sont des
quartiers pleins d’enfants, de femmes et d’hommes. Cela comprend aussi des
hôpitaux surchargés de blessés et de morts et des écoles qui sont bombardées,
quand bien même elles sont faites pour servir de refuge.
En tant que Caritas, nous en avons appelé à un
cessez-le-feu permanent, mais ce n’est que le premier pas vers une paix juste
basée sur des négociations inclusives dans toute la région.
Le sentier de la réconciliation est long mais il
commence par nous-mêmes. Israël et le Hamas, pourquoi continuez-vous à pointez
du doigt la paille qui est dans l’œil de votre frère alors que vous continuez à
ne pas voir la poutre qui est dans le vôtre ? Vous devriez plutôt baisser
les armes et mettre une paire de lunettes, pour voir que la plupart de vos
victimes sont des personnes innocentes.
Il s’agit là de la troisième guerre en cinq ans entre
Israël et les militants de Gaza. Entretemps, les Palestiniens de Gaza ont vécu
une vie où l’eau est rare, la plupart de leur nourriture provient
d’organisations humanitaires, et où la dignité d’un emploi est hors de portée
pour beaucoup. Caritas apporte une aide matérielle et spirituelle aux
personnes de Gaza quand ils en ont besoin et sont en proie au désespoir.
Nous en appelons à la levée du blocus sur Gaza pour
permettre aux Gazaouis de protéger leurs vies et leurs moyens de subsistances,
et afin qu’ils puissent vivre une vie plus digne.
Lors de sa récente rencontre avec les présidents
d’Israël et de la Palestine au Vatican, le pape François a dit : « Faire
la paix demande du courage, bien plus que d’aller en guerre. Cela demande le
courage de dire oui à la rencontre et non au conflit ; oui au dialogue et
non à la violence ; oui aux négociations et non aux hostilités ; oui
au respect des accords et non aux actes de provocation ; oui à la
sincérité et non au double-jeu. »
En tant que Caritas, nous prions pour la paix en Terre
Sainte. Nous prions pour les familles palestiniennes et israéliennes qui ont
perdu leurs enfants, leurs mères et leurs pères et pour ceux qui ont été tués.
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