EGLISE

CAMEROUN:
DANS L'EGLISE,
UNE VOIX POUR LES ELECTIONS

               Dans une lettre pastorale publiée ce 26 septembre 2011,  (http://www.leffortcamerounais.info/), Mgr Kleda, archevêque de Douala, au Cameroun, appelle chacun à voir la prochaine  élection du 9 octobre 2011, comme une possibilité vers « une paix véritable dont l’inspiration repose essentiellement sur le projet de vie de Dieu au centre duquel se trouve la personne humaine ».
           Tous se souviennent que Mgr Kleda, nommé peu de temps avant archevêque coadjuteur de Douala, auprès du Cardinal Tumi, puis archevêque lui-même de la vaste métropole, avait été une des rares voix de l'Eglise du Cameroun à dénoncer les événements de février 2008, lorsque 138 personnes étaient tombées dans les rues, "victimes des émeutes". II avait alors tenu à rappeler que la véritable cause des émeutes ne se trouvait pas dans des gestes de jeunes qui avaient  "cassé", mais bien dans une "situation socio-politique", maintenue depuis tant d'années, sans offrir à ces jeunes de véritables chemins d'avenir.
          Face aux élections fixées il y a à peine 40 jours pour cette date du 9 octobre, il met en garde contre le risque de « résurgence des démons de la division, des intimidations, de la violence et de bien d’autres travers susceptibles de perturber la cohésion sociale, déjà bien précaire, dans notre pays », Mgr Samuel Kleda appelle à un changement radical de mentalité, à « accepter humblement les erreurs du passé », et à donner une « preuve sincère » de la volonté de « servir selon la vérité et dans un esprit d’amour ».
Seule cette attitude, estime l’archevêque, « est capable d’ouvrir les yeux sur les vrais et graves problèmes » auxquels chaque Camerounais se trouve confronté et d’y apporter de « vraies solutions ».

« Une élection organisée de manière libre, transparente, sans fraude, sans violence : voilà ce qui attestera la maturité politique des Camerounais »... Ne nous laissons pas corrompre par des dons flatteurs et des discours mensongers. Engageons-nous pour la vérité, pour le bien de tous les Camerounais et pour la paix véritable » .

DANS L'ESPRIT

CHEZ DON BOSCO

En 1875, le petit prêtre de Turin envoyait ses premiers salésiens en France, à Nice. L'épopée continue toujours.

POLITIQUE

CAMPAGNE CONTRE LES PARADIS FISCAUX

Des croyants parlent:

             " Il n'est pas contestable que l'annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ passe aussi par la construction d'un monde plus juste dans lequel la dignité de chacun sera mieux respectée...
               Il n'est pas contestable que l'Amour que Dieu porte à chacun et que l'Esprit de vie qui inspire les coeurs et les intelligences nous rendent capables d'inventer des réponses crédibles au scandale que constituent certaines "tricheries" dans l'organisation des finances. Loin d'être "maudites", elles peuvent être un outil déterminant au service de la fraternité et donc de la Vie heureuse...


Ces croyants connaissent les textes de l'Eglise:

              "Dieu a destiné la terre et tout ce qu'elle contient à l'usage de tous les hommes et de tous les peuples en  sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous selon la règle de la justice, inséparable de la charité."
              (Concile Vatican II, Gaudium et Spes, 69) 

                         "Le développement économique s'avère factice et nuisible, s'il s'en remet aux "prodiges" de la finance pour soutenir une croissance artificielle liée à une consommation excessive"
                (Encyclique "Caritas in veritate") 

POLITIQUE



A Bangui, elles sont heureuses de pouvoir aller à l'école.
Mag Eynem, le premier salésien tchadien
vient d'ouvrir la nouvelle année.
Qui donnera les moyens à ces jeunes d'étudier ?
La République centrafricaine reste un des pays les plus pauvres du monde.
Don Bosco n'a pas hésité
à y envoyer ses fils pour rencontrer ces jeunes.
Sortez l'argent des Paradis fiscaux.
Il remplira ici son rôle: "Etre au service des vies humaines !"
(Ph MagEy) (Texte JBB)

A BANGUI EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

LA GRANDE JOIE D'ALLER A L'ECOLE













POLITIQUE



De g. à d. Père Bertrand, SJ (Ceras), François Soulage (Secours cetholique),
Guy Aurenche (CCFD), Denis Viennot (Justice et Paix)
(Ph JBB)

 ET LES PARADIS


FISCAUX ?

Ce 15 septembre 2011, au siège du « CCFD-Terre Solidaire », à Paris, rencontre assez exceptionnelle de plusieurs organisations catholiques nationales, toutes tournées vers le souci du « prochain », mais dans un désir renouvelé d’une véritable ouverture sociale.

Tous savent que les Eglises ont assez facilement tendance à oublier ce genre d’engagements. L’Histoire est trop riche de ces renoncements aux vrais combats pour la dignité des personnes et des sociétés. Et pourtant, la Pensée sociale des Communautés Chrétiennes reste un véritable « Phare pour l’Humanité »

Le thème choisi ce matin pourra en faire grincer plus d’un. Il faut reconnaitre que l’on n’a pas tellement l’habitude dans l’Eglise de discuter sur les « Paradis fiscaux », et de demander « aux chrétiens de s’engager, au nom de leur foi, pour plus de justice fiscale ».

C’est pourtant le défi lancé ce matin, en plein cœur de Paris, par des laïcs chrétiens, au nom de quatre associations dont les réseaux recouvrent l’ensemble des diocèses et des paroisses de France.

Le CCFD, Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement a déjà un long passé derrière lui. Guy Aurenche, son actuel Président, est largement connu des milieux socio-politiques du monde entier. Ses précédents engagements à l’ACAT, où il a œuvré pour l’abolition de la torture, ne lui ont pas fait que des amis. Ses appels à des chefs d’Etat au cours de ses campagnes précédentes pour les « Biens mal acquis » ont troublé tel ou tel, en pleine terre d’Afrique.  Aujourd‘hui, sa volonté d’une authentique mobilisation populaire au service du Bien Commun, pour redistribuer aux plus pauvres les sommes gigantesques accumulées par les grandes fortunes et les multinationales, échappant à tout contrôle d’impôts au détriment de peuples entiers, va nécessiter une vaste « coalition », comme il le dit lui-même.

Depuis leurs origines, le Secours Catholique et le CCFD ont souvent agi ensemble. François Soulage, Président actuel du Secours Catholique, connaît de longue date les arcanes des « impôts et des fraudes fiscales ». Lui et ses amis ont vérifié les chiffres. On croit rêver : « Le montant cumulé des trois plus grandes fortunes mondiales équivaut à la richesse des 48 pays les moins riches. »

Toutes les organisations charitables  ont à se mettre à l’étude de ces réalités. Il est bon de donner dans l’immédiat la nourriture et le vêtement. Mais il faut aussi élargir le regard. Des actions plus amples sont possibles.

La présence à cette rencontre ce matin de « Justice et Paix », avec Denis Viennot, et du « Ceras », organisme d’études des Jésuites, avec le Père Bertrand Heriard Dubreuil, soulignait la volonté de travailler ensemble. II n’est pas sûr que les dimensions mondiales de la crise financière actuelle en fassent un problème sans solution.

Les gens de la finance n’ont pas trop l’habitude de chercher de ce côté. Mais ils auraient beaucoup à trouver en relisant les dernières Encycliques :

 « Le marché a encouragé des formes nouvelles de compétition entre les Etats (…) à travers  divers moyens au nombre desquels une fiscalité avantageuse (…) faisant peser de graves menaces (…) sur les droits fondamentaux de l’homme et sur la solidarité mise en œuvre par les formes traditionnelles de l’Etat social. »

( Encyclique  « Caritas in Veritate » de Benoît XVI, N°25)

Les questions fusent après les exposés. Est-ce inutile de rappeler que les gens dans tous les continents ont besoin de formation ? Les formations coûtent cher. Un journaliste, religieux en Afrique, rappelle que, là-bas aussi, on calcule un minimum de 3000 euros par an pour la formation d’un laïc ou d’un prêtre. Probablement, reconnaissent les organismes présents, il doit y avoir des possibilités de reconnaître  la valeur de tels investissements. Si la Pensée sociale de l’Eglise est bien étudiée, laïcs et prêtres parleront autrement.

                                 Jean Baptiste Beraud, sdb            

  

EGLISE



Chaque porte a été conservée.
Chacune avait son style particulier.
Chaque personne était regardée pour elle-même.
Dieu veut "l'homme debout"
(Ph JBB)

 LA CHARTREUSE DEVENUE VILLAGE

                   Unique en France et peut-être au monde, la Chartreuse de Ste Croix, dressée sur les collines qui dominent Rive de Gier, sur l'axe routier que les Romains avaient déjà repéré entre Lyon et St Etienne, est devenue un beau village français, si beau qu'il se trouve aujourd'hui classé parmi les "plus beaux villages de France". Un site qu'il fait bon retrouver quelque 80 ans après tes découvertes d'enfant. Merci au cousin Dany qui a eu cette gentille idée ! D'accord ! Son choix d'avoir été Maître d'école dans un de ces joyeux villages accrochés sue les contreforts du Mont Pilat, le conduisait un beau jour vers Ste Croix avec ses élèves. Belle occasion de revoir comment on vivait par ici quelques siècles auparavant.
                 "Une des premières réflexions qu'ils m'ont dite, explique-t-il, c'est la surface dont jouissait chaque moine. Ils avaient de la place: une surface de cent mètres carrés pour chacun comme habitation. Pas mal ! Qui a cela aujourd'hui ?"
               " L'occasion de dialoguer, continue-t-il. Le chartreux reste solitaire. Les fondateurs ont eu la belle idée de garder l'équuilibre de chaque vie humaine, le souci que chacun puisse vivre pleinement sa vie d'homme. Un espace pour prier, un autre pour travailler, un troisième pour étudier, un pour manger, et un couloir pour se promener..."
              Si "la gloire de Dieu, c'est l'homme debout", il faut dans toute vie, même dans la vie religieuse,  penser d'abord à l'homme...
              Pas toujours très facile de nos jours à faire comprendre. Aide chaque personne à vivre épanouie, et les sociétés grandiront autrement,
                                           Jean Baptiste Beraud

EGLISE

            "THAïS POUR L'ETERNITE"

             Ce matin, Paris-Lyon en TGV. Le temps de lire tranquillement le journal après les secousses, changements de température, d'altitude. Yaouindé, Paris, Lyon... Je choisis la Croix. Un numéro remarquable pour le samedi 10 et dimanche 11 septembre 2011.
            La "Une" annonce haut et clair "L'invincible espérance d'un jeune couple". Trois grandes pages au Centre du journal, en pleine rubrique "Religion Spiritualité". L'Histoire passionnante de Anne-Dauphine et de Loïc ! Un douloureux calvaire qui pouvait les livrer tous les deux au désespoir. Leur amour mutuel et leur foi en Dieu a produit le contraire. Quatre enfants, dont deux petites filles venues au monde avec une "maladie dégénérative". Thaïs, l'une des deux mourra le 20 décembre 2007. Elle venait de naître le 6 février 2004. Un an après son décès, naît à son tour Arthur. Lui et Gaspard, le premier né de la fratrie, sont en très bonne santé.
            On comprend la profondeur du combat ! Anne-Dauphine dira: "...Quand le médecin vous explique qu'avec n'importe quel autre partenaire, les chances de transmettre la maladie étaient quasi nulles, c'est dur à entendre...Nous avons choisi de nous en sortir ensemble..."

           Anne -Dauphine a rédigé leur Témoignage. " Deux petits pas sur le sable mouillé" (Ed Les Arènes). Cent mille lecteurs déjà.
            La vie spirituelle existe. Des femmes et des hommes se la transmettent. Loïc affirmera: "Nous avons compris très vite que la vie de Thaïs serait très courte. Mais si on prend du recul, 3 ans ou 80 ans, à l'échelle de l'éternité, c'est la même chose..."

POLITIQUE

« Les élections ne sont ni une rixe, ni une guerre »

En République démocratique du Congo, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Monsengwo Pasinya condamne les violences pré-électorales, rapporte l’agence vaticane Fides. :

Dans la nuit du 5 au 6 septembre, des inconnus ont incendié le siège de Radio Lisanga Télévision (RLTV), la station de radio et de télévision d’un député de l'opposition.
La tension monte donc dans le pays en vue des élections présidentielles et législatives de novembre.

Le cardinal affirme : « Les militants d'un certain nombre de partis politiques ont incendié les sièges d'autres partis et d'une radio locale. Il ne fait aucun doute que ces actes peuvent provoquer une recrudescence de la tension dans le pays et détourner l'attention des citoyens des vrais problèmes qui exigent des solutions rapides ».

« C'est pourquoi  nous condamnons avec force de tels actes. Nous invitons les uns et les autres tout comme les forces de l'ordre à conserver leur sang froid, à éviter les provocations inutiles et à faire preuve de calme et de mesure ».

« Les élections ne sont ni une rixe, ni une guerre pour laquelle il faut aiguiser les armes - met en garde le cardinal - mais elles constituent une opération civile par laquelle la population choisit ses propres élus sur la base d'un programme qui doit être adapté à redresser et à développer le pays ».

Ceci se passe en RDC. Le 9 octobre, les élections se dérouleront aussi au Cameroun. Un président en place depuis 28 ans a pris le risque de faire changer la Constitution pour se représenter encore. Il peut être bon d’écouter les voix de toutes les Eglises. « Les élections ne sont ni une rixe, ni une guerre »

AU QUOTIDIEN

YAOUNDE-PARIS

Ce 5 septembre 2011, 18h 45, en place pour aller à Nsimalen. Le P. Grégoire et Brice sont prêts. Les valises vite chargées. Nous partons avec assez d'avance pour passer malgré les embouteillages  attendus. "Nous arrivons exactement à 20 h 00", proclame heureux le P. Grégoire Marie. Nous entrons. Est-ce un rêve ? Lisons-nous mal ? L'avion n'est pas arrivé. Il ne partira pas ce soir. Des enfants commencent à pleurer. Une grand'mère reste sans voix. Peut-on savoir quelque chose ? Un employé explique. L'avion a eu un accident technique.  Ils sont en train de réparer. Nous vous demandons de revenir demain le 6 septembre à midi. L'embarquement sera vers 14h 00.
Retour à Nkol Afeme. Surprise des amis restés à la télévision.
Le 6 septembre, le P. Grégoire a un autre programme: "J'assure la formation pour les équipes qui vont accueillir les prénovices." Raphaël et Brice se chargent de la nouvelle expédition. A midi, nous sommes à Nsimalen. On nous annonce: "Le départ sera à 16h 50. Nous avons attendu... et encore attendu... Finalement, le Boeing 777 s'est mis à rouler à 17h 15. La suite s'est passé sans encombre. Un super avion "dernier cri". Poste de TV devant chaque voyageur. Il y a longtemps que je n'ai pas vu ainsi deux films aussi intéressants l Une vraie détente. Deux grands comiques dans le "froid" du Nord Pas de Calais, vous connaissez !... Et, bien différent, la "Reine Margot", rappel historique félicité par la commission cinématographique du... Vatican. De temps en temps, des échanges avec mon voisin camerounais. Il travaille à Bruxelles et vient régulièrement au pays. Il n'est pas très sûr que les prochaines élections du Cameroun vont bien se passer.
Nous arrivons à Paris CDG. Il est minuit à ma montre, mais c'est une heuire du matin à Paris. Deux salésiens sont venus m'attendre. M. Michel Racapé et...Mgr Pierre Pican. Le croyez-vous ? La Famille salésienne existe. Je l'ai rencontrée".
JB Beraud, sdb

POLITIQUE

BIENTÔT LE 11 SEPTEMBRE

            Deux tristes événements sont liés à un 11 septembre. Celui de 1973 ouvrit une tragédie au Chili pour dix huit années complètes. Ce matin-là, le Général Pinochet liquidait une expérience de société, qui, au delà de ses limites, recouvrait de grandes qualités humaines. Le régime de Salvador Allende ne tenait que quelques mois. Ce Président socialiste qui venait de succéder loyalement par les urnes à Eduardo Frei, de la Démocratie Chrétienne, avait  fait reconnaître, pour la première fois, dans toute l'Histoire du Chili, que les riches mines de cuivre du territoire appartenaient d'abord au peuple chilien.
            Combien d'autres combats sont nés de telles affirmations pourtant si profondément humaines !
             L' Eglise catholique, pour sa part, ne cesse d'expliquer des principes aussi simples dans tous les textes si riches de sa "Pensée Sociale".

                                                  Jean Baptiste Beraud, sdb

EGLISE

RENCONTRES D'ÉCRIVAINS CROYANTS

 

 

          Les Rencontres des Écrivains croyants sont toujours un moment important de la vie de l'association : vente-dédicace, mais aussi conférences, lectures, tables rondes, nous avons voulu, pour cette nouvelle édition qui se déroule encore au Collège des Bernardins, à Paris, que le rendez-vous soit riche et les formes d'échanges multiples, comme vous le verrez sur le document joint.

            Notez bien cette date sur votre agenda, le dimanche 9 octobre, de 10 heures à 19 heures. Venez nombreux, invitez largement, faites connaître cette journée. Un véritable événement : 120 auteurs, des centaines d'ouvrages assemblés, des interventions originales, un débat large et ouvert.... Tout est réuni pour faire de cette rencontre un vrai succès.

Comptant sur votre présence et sur votre soutien

bien amicalement

Christophe Henning

président des Ecrivains croyants

Monique Grandjean

secrétaire générale

MERCI DE DIFFUSER L'INFORMATION...

 

Suivez régulièrement les informations sur le site www.ecrivainscroyants.fr

REVUE DE PRESSE

M. PAUL BIYA DIRA :"J'ACCEPTE"

Le Film était attendu.
Quatre jours sans internet.
Le temps de trouver un journal chez un ami avec cette nouvelle.
Rien de nouveau sous le soleil.
A suivre ce qui était annoncé.