Un évêché rural près de Yaoundé
Nous sommes à Bafia. De nombreux villages voient le prêtre seulement de temps en temps. Une mission pour commencer le carême.
Ce dimanche 6 mars, Soeur Joanna, fma, m'accompagne à l'église paroissiale. Une vingtaine de km au sortir de Bafia. Nous arrivons. En plein champ, une chapelle isolée à 100m de la route. Des femmes nettoient le petit bâtiment: " Nous avons déjà balayé hier soir, mais la pluie et le vent ont de nouveau tout sali." Un groupe de jeunes arrive. Ils sont une bonne vingtaine. "Nous avons préparé la messe." Ils assureront avec soin lectures, chants et service du choeur. Peu à peu l'église se remplit. Un grand groupe d'enfants, beaucoup de jeunes, des familles. Tandis que je fais l'homélie, un homme prend des notes. Il traduira dans leur langue ce que j'ai dit. Ils font la quête. Une petite somme, plus une autre. Il faut achever l'église, encore trop rudimentaire. Avant la fin de la messe, une petite équipe aura compté ce qu'ont donné les enfants, les femmes, les hommes et les chiffres seront donnés dans les "annonces finales". Apport minuscule pour une telle entreprise, mais il est régulier et continuel. Nous avons préparé un peu notre assemblée au carême qui, va commencer. A mercredi, nous célébrerons les cendres à 15h 00. Les gens dialoguent un instant sous les arbres, puis chaque famille reprend la route à pied. "Montons à Jérusalem".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire