BURKINA FASO :
il est temps de "tourner la page"
intellectuels et artistes d’une trentaine de pays,
d’Afrique et d’ailleurs, lançaient l'appel
d’Etat constitutionnels » qui se profilaient en
Afrique.
Au Burkina Faso, le gouvernement a fait la sourde oreille aux cris de son peuple. Alors que, depuis des mois, la population défile dans les rues, remplit les stades de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso…, pour demander le respect de la Constitution, le gouvernement a voulu passer en force en vue de réviser l’article 37 de la Constitution - et permettre au chef de l’Etat Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se représenter à nouveau.
L'exaspération des Burkinabès était palpable. Le
Au Burkina Faso, le gouvernement a fait la sourde oreille aux cris de son peuple. Alors que, depuis des mois, la population défile dans les rues, remplit les stades de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso…, pour demander le respect de la Constitution, le gouvernement a voulu passer en force en vue de réviser l’article 37 de la Constitution - et permettre au chef de l’Etat Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se représenter à nouveau.
L'exaspération des Burkinabès était palpable. Le
22 octobre, les associations signataires de « Tournons la page ! » appelaient les dirigeants burkinabés à sortir par la grande porte, en se conformant à la Constitution et à la Charte de l’Union africaine[1]. Ces derniers portent aujourd'hui la lourde responsabilité des heurts et de la période d'instabilité qui pourrait s'ouvrir au "pays des hommes intègres".
Dans les mois qui viennent, plusieurs autres dirigeants africains ont aussi "rendez-vous avec l'Histoire". A commencer par ceux frappés par la limite des mandats (Burundi, Togo, RDC, Congo...). Ils seraient inspirés d'entendre les aspirations démocratiques de leur peuple et de renoncer à toute tentative de "coup d'Etat constitutionnel".
Contacts presse parmi les signataires de
Dans les mois qui viennent, plusieurs autres dirigeants africains ont aussi "rendez-vous avec l'Histoire". A commencer par ceux frappés par la limite des mandats (Burundi, Togo, RDC, Congo...). Ils seraient inspirés d'entendre les aspirations démocratiques de leur peuple et de renoncer à toute tentative de "coup d'Etat constitutionnel".
Contacts presse parmi les signataires de
« Tournons la page ! » :
Burkina Faso : Smockey, artiste, co-initiateur du
Balai citoyen, +226 50370275
France : Humanist, artiste, porte-parole du Balai citoyen à Paris, tél : 06 88 33 42 00
Y en a marre (Sénégal) antenne Paris – yem.espritparis@gmail.com
Jean Merckaert (Rédacteur en chef de la Revue Projet) – 06 81 84 30 64 (ndlr. La Revue "Projet" est une revue des Pères Jésuites de Paris)
Nathalie Péré-Marzano (Emmaüs International) - 06 80 38 68 56
[1] « Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union : (5) Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique. », article 23 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, signée le 30 janv. 2007 par les États membres de l’Union africaine.