samedi 3 janvier 2015

EGLISE

VATICAN                       


Pour un 2015 de vraie paix

Photo de l'article -VATICAN – POUR UN 2015 DE VRAIE PAIX
L’année 2014 s’est clôturée avec un terrible bilan de victimes des guerres, en particulier parmi les mineurs. Pour cela aussi, à l’occasion de la XLVIII Journée Mondiale de la Paix, célébrée hier, 1er janvier, le Pape voulu rappeler à tous les hommes que nous sommes « non pas esclaves, mais frères ».
Dans son message le Pape se concentre sur un « phénomène abominable ». c’est-à-dire la plaie de « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Le Pontife décrit les nombreux visages de l’esclavage dans le monde d’aujourd’hui : les victimes du travail/ esclave, les migrants privés de liberté, abusés, détenus de manière inhumaine,, menacés per les donneurs de travail, les esclaves sexuels, les enfants/soldats,  les victimes de l’explantation d’organes ou de forme déguisée d’adoption, les prisonniers des terroristes.
Nombreux donc les visages de l’esclavage, engendrés par différentes causes, mais dont la racine commune est ontologique et provoquée par le «  péché qui corrompt le cœur de l’homme » ; c’est « le refus de l’humanité de l’autre », le traiter comme un objet, un moyen et pas comme une fin.
Le Pape François  exhorte  ensuite à  vaincre l’esclavage avec une action « commune et globale », par la « globalisation de la fraternité » qui soit capable de contraster la « globalisation de l’indifférence » tellement diffusée dans le monde contemporain. Parmi les manières où les institutions doivent agir : prévenir le crime de l’esclavage, protéger les victimes et poursuivre les responsables en adoptant des « lois justes » et des « mécanismes efficaces de contrôle ». 
En conclusion, le Saint Père  rappelle que «  Dieu demandera à chacun de nous :’Qu’as-tu fait à ton frère ?’ (Gen, 4,9-10) », et pour cela il invite chaque homme à se rappeler sa propre « responsabilité sociale du consommateur », car , comme l’a écrit Benoît XVI dans la ‘Caritas in Veritate’ « acquérir est toujours un acte moral, en plus qu’économique ». En face du trafique d’êtres humains ou à des produits obtenus par l’exploitation d’autres personnes, nous tous nous sommes interpellés, redit le Pontife : ou bien on ferme les yeux par l’indifférence ou la convenance, ou bien  on choisit de s’engager civilement ou de  faire un petit geste, comme adresser une salutation, un sourire à celui qui est victime de l’esclavage.
Le message, qui dans sa partie finale rappelle aussi la figure de sainte Giuseppina Bakhita, elle-même esclave pendant des années et ensuite témoin exemplaire d’espérance pour les nombreuses victimes de l’esclavage, est disponible, en forme intégral, sur le site du Vatican.


ANS, Agence salésienne d'information
Publié le 02/01/2015
comunica ANS news
 
 
 


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