samedi 18 février 2012

REVUE DE PRESSE

LE CARDINAL TUMI  PARLE A PARIS

« L’Eglise catholique  au Cameroun n’est pas assez unie
par rapport au pouvoir politique
et ne pèse pas assez
pour corriger la  situation sociale. »


( Extraits d’un interview présenté dans La Croix du 10 février 2012,
par Jean Christophe Ploquin)

                    Le 10 février 2012, le Cardinal Christian Tumi et son successeur, Mgr
 Samuel Kléda sont à Paris. Ils sont venus pour leur grand projet de
l’Université catholique St Jérôme de Douala, mis en route depuis quinze
 mois : «Les besoins sont immenses alors que les jeunes représentent les
deux tiers de la population. L’Etat camerounais n’arrive plus à offrir des
 structures de formation suffisantes, alors même que les parents
dépensent beaucoup pour assurer l’éducation de leurs enfants, dont les
 plus fortunés partent étudier à l’étranger. Dans l’esprit de ses deux
 fondateurs, l’Université  St Jérôme permettra de former les jeunes
camerounais sur place. Et elle apportera, outre le savoir universitaire, une
 dimension morale à ses enseignements.

             « Il faut des gens bien formés pour résoudre les problèmes du pays,
 résume Mgr Kleda. Mais il faut aussi que ce soit des hommes et des
femmes intègres, ayant un idéal et le sens du service de la société. »

             « Beaucoup de nos jeunes sont courageux et brillants, ajoute le
 cardinal Tumi. Mais il n’y a pas de travail. Pour manger, de nombreux
 diplômés se lancent dans de petits métiers. Très vite, on leur demande
 l’impôt. Ils affrontent  la corruption dès le dépôt de leur premier dossier. »

            Le Cardinal et Mgr Kléda ont plaidé la cause de l’Université St Jérôme
 auprès de l’UNESCO et de l’Agence universitaire de la Francophonie.

            Le Cardinal s’est montré aussi exigeant envers l’Eglise de son pays 
 qu’avec l’Etat. Il déclare : « L’Eglise catholique  au Cameroun n’est pas
 assez unie par rapport au pouvoir politique et ne pèse pas assez pour
corriger la situation sociale. »

 En février 2008, alors que des manifestations violentes, parties de Douala,
se déroulaient dans le pays, il avait écrit, avec Mgr Kléda et le Conseil
épiscopal, un projet de lettre que la Conférence épiscopale aurait adressée
au président Paul Biya pour se faire l’écho de la situation des jeunes. « Mai
s des évêques n’ont même pas voulu nous entendre », regrette-t-il. La
lettre a donc été circonscrite à l’archidiocèse de Douala.

            « L’Eglise doit être la voix des sans-voix, elle doit assumer sa
mission prophétique » relaie Mgr Kléda.


1 commentaire:

  1. Encore ce Tumi qui ne cesse de nous déranger les oreilles lui-même n’arrive pas à unir l’église catholique au Cameroun, peut-il dire ce qu’il a fait pour cette église et que les camerounais peuvent dire ah oui, rien du tout, les prêtres homosexuels par ci par là je n’ai jamais entendu sa voix parler de tout ça mais c’est de la politique qu’il veut parler , cela ne nous étonnerait pas de voir sa candidature à une élection au Cameroun, Aucune publication ou conférence tenue par Tumi pour édifier la foi des Camerounais mais des critiques tout le temps un homme de Dieu est un homme de paix et non de provocation et de soulèvement populaire contre le pouvoir en place et l’on sait que la Bible nous dit que tout pouvoir vient de Dieu alors comment ce Tumi peut critiquer ce qui vient de Dieu c’est dire qu’il critique Dieu.

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