Madagascar :
Le 14 novembre 2010 une nouvelle constitution a été approuvée[1].
L’article 3 de la Constitution dispose la laïcité de l’état et en l’article 4 la séparation entre l’état et la religion, interdisant toutes interférences mutuelles. L’article 13 garantit la liberté religieuse pour tous les citoyens[2].
L’article 3 de la Constitution dispose la laïcité de l’état et en l’article 4 la séparation entre l’état et la religion, interdisant toutes interférences mutuelles. L’article 13 garantit la liberté religieuse pour tous les citoyens[2].
Toutes les communautés religieuses doivent s’inscrire au ministère de l’Intérieur, mais aussi disposer d’au moins 100 membres, de citoyenneté malgache. Cette reconnaissance procure à l’organisation un statut juridique autonome, lui accordant le droit à la propriété et le droit de recevoir des dons. Les communautés qui n’obtiennent pas l’enregistrement du ministère de l’Intérieur peuvent cependant être enregistrées en tant qu’associations. Elles ne sont pas autorisées à recevoir de cadeaux ou de dons, ni d’assurer des fonctions religieuses, mais sont toutefois autorisées à exercer des activités caritatives. Cependant, selon des données gouvernementales, des centaines de communautés religieuses continuent d’effectuer leurs activités sans être reconnues ni même au titre de simples associations.
Les principales confessions chrétiennes, ainsi que les églises, sont regroupées au sein du Conseil Chrétien des Eglises à Madagascar (eto Madagasikara de Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina, ou « FFKM « ).
Les plaintes pour discrimination religieuse sont de temps en temps rapportées, en général par les musulmans qui croient être victime de discrimination dans les écoles, les hôpitaux ou sur leur lieu de travail[3].
Les animistes sont 48,9 %
Les chrétiens sont 48,5 %
Les musulmans sont 2 %
Les autres sont 0,6 %
Les animistes sont 48,9 %
Les chrétiens sont 48,5 %
Les musulmans sont 2 %
Les autres sont 0,6 %
De l'AED par Pierre Jarret