ALGERIE
TIBHIRINE 1996 ?
QUI LES A MASSACRES ?
Lors d’une réunion avec les familles, mercredi 30 octobre
2013,
François Hollande leur a assuré que le juge français Marc Trévidic
pourrait se rendre en Algérie, mi-novembre.
Lors d’un entretien avec les familles des moines de Tibhirine,
assassinés en 1996 dans des conditions restées confuses, François
Hollande a
annoncé qu’il avait eu l’accord des autorités algériennes
pour que le juge
d’instruction, Marc Trévidic, puisse se rendre sur
place dans la deuxième
quinzaine de novembre 2013.
« Il a obtenu le feu vert algérien pour une
réunion préparatoire aux
actes d’enquête que veut réaliser le juge, précise
l’avocat des familles,
Maître Patrick Baudouin. C’est une satisfaction après
un an et demi
de blocage. »
Au-delà de cette avancée, cette réunion était très importante
pour
les familles. « Les familles ont bien pu réaffirmer au Président
qu’elles n’étaient pas dans une recherche de vengeance mais de
vérité, et
c’était important pour elles, explique leur avocat. François
Hollande nous a demandé de le tenir au courant et a affirmé qu’il était
prêt à
intervenir à nouveau auprès des autorités. »
Fin mars 1996, en pleine guerre d’Algérie, sept moines trappistes
français avaient été enlevés et
séquestrés. Leur mort avait été
annoncé deux mois plus tard. Leurs têtes
avaient été retrouvées,
mais pas leur corps. Les auteurs de ces assassinats
n’ont toujours
pas été identifiés.
Après avoir suivi la thèse islamiste, le juge Marc Trévidic a
réorienté
l’enquête depuis 2009 vers une possible bavure de l’armée
algérienne.
Flore Thomasset , dans La Croix, 31 octobre 2013
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