FAMILLE SALESIENNE

CONGRES « DON BOSCO »

Centre  Théologique St Augustin  ( Nkol Afeme)

Samedi      11  Février : 09h 00 à 18h 30

Dimanche 12  Février : 09h 00 à 14h 00

PROGRAMME :

Samedi matin :

1 - Contexte historico-géographique, politicio-culturel, de Don Bosco

(JB Beraud, sdb)

2- Don Bosco : le prêtre (P. Marco Diaz, sdb)

Samedi après-midi :

3 – Don Bosco et la formation professionnelle des jeunes

(P. Vincent Munshya, sdb)

4 – Don Bosco et les Filles de Marie auxiliatrice (Sr Praxède, fma)

Dimanche :

Don Bosco et la Communication Sociale (P.Ignace Privat, sdb)

Don Bosco et les laÏcs (M. Kamga)

FAMILLE SALESIENNE

CONGRES « DON BOSCO »

Centre  Théologique St Augustin  ( Nkol Afeme)

Samedi      11  Février : 09h 00 à 18h 30

Dimanche 12  Février : 09h 00 à 14h 00

PROGRAMME :

Samedi matin :

1 - Contexte historico-géographique, politicio-culturel, de Don Bosco

(JB Beraud, sdb)

2- Don Bosco : le prêtre (P. Marco Diaz, sdb)

Samedi après-midi :

3 – Don Bosco et la formation professionnelle des jeunes

(P. Vincent Munshya, sdb)

4 – Don Bosco et les Filles de Marie auxiliatrice (Sr Praxède, fma)

Dimanche :

Don Bosco et la Communication Sociale (P.Ignace Privat, sdb)

Don Bosco et les laÏcs (M. Kamga)

 

EGLISE

SENEGAL

Message de la Conférence épiscopale
pour les prochaines élections
"Le peuple du Sénégal veut la démocratie"



DAKAR, 28 janvier 2012

"La plus rigoureuse adhésion à l'esprit de la Constitution" est la demande qu'adressent les évêques du Sénégal aux leaders politiques et aux citoyens qui vont être appelés aux urnes pour les prochaines élections présidentielles. Le premier tour est prévu pour ce 26 février 2012.
Dans leur message, puiblié ces jours, les évêques soulignent que "la Constitution" laïque  définit "notre Etat comme non confessionnel, mais en même temps, reconnaît la valeur fondamentale de la religion dans la vie des personnes et se veut respectueuse  envers les différentes communautés religieuses."
Pour les évêques du Sénégal, ces élections qui viennnet juste après la célébration des 50 ans d'indépendance"suscitent un climat de tension...et peuvent provoquer des risques imprévisibles, si les protagonistes sont incapables de respecter les régles"
Cette situation est "le résultat d'une crise globale mondiale, mais aussi et surtout, la conséquence d'une mauvaise gouvernance à l'intérieur du pays, qui dure depuis des années, avec une gestion des affaires, sans prévisions, et sans tenir compte des vraies exigences de la population."
"Cette manière de faire la politique a conduit  à toutes sortes d'excès, tels que l'usage facile de l'argent, l'augmentation de la corruption, du favoritisme, du laxisme, du détournement du bien d'autrui, de la violence, de l'impunité, de la décadence des valeurs morales, du manque de respect aux personnes et du mépris des Droits de l'homme."

En achevant leur texte, les évêques affirment: "La prière ne suffit pas...Il faut aussi notre détermination à parcourir les routes du Droit de la Vérité et de la Justice"

                       ( Publié par l'Osservatore Romano du 29 janvier 2012
                       Traduction de l'italien JBB)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

           Les évêques du Sénégal forment avec un tel message la conscience des gens. Chrétiens et autres croyants trouvent ici des éléménts de la Pensée Sociale de l'Eglise. La corruption et tout ce qu'elle entraîne n'est pas de nature à construire une nation.
           La Conférence épiscopale sénégalaise souligne un autre aspect, souvent peu exprimé dans nombre d'Eglises. 
           Ils soulignent avec force:
           "La prière ne suffit pas...Il faut aussi notre détermination à parcourir les routes du Droit, de la Vérité et de la Justice"
           Autrement dit: Nos églises peuvent être pleines. Si rien ne se passe à l'extérieur, lorsque les chrétiens sortent du temple,  où sont les "Actes des Apôtres" d'aujourd'hui ?
           Les évêques du Sénégal se souviennent de la Lettre de St Jacques:
"Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s'abusent eux -mêmes" ( Jc 1,12)
           Oui, il faut prier. Il faut aussi agir.
           Merci à l'Eglise du Sénégal,
                                                                Jean Baptiste Beraud, sdb

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

Deux gendarmes enlèvent un prêtre à Douala

"Dans un pays où les lois ne sont pas respectées à cause de toute sorte de corruption, tout est permis"
 déclare Mgr Samuel Kléda, archevêque de Douala

Interpellé dans la nuit du 24 janvier 2012, à Douala, grand port et capitale économique du Cameroun, le curé de la paroisse catholique "Pentecôte de New Town aéroport" a été emmené de force à Yaoundé. On l'accuse ouvertement d'avoir séquestré et drogué une "mineure". Le curé déclare de son côté: C'est une jeune fille qui m'a été présentée par sa tante. Lorsqu'elle a été conduite à moi, elle souffrait d'obsession suicidaire..." Il ajoute: "Le nommé Lucas Fanjo
m'accuse d'avoir séquestré sa fille et de l'avoir droguée."
L'Archevêque de Douala n'a pas mâché ses mots devant ce coup de force de la gendarmerie: "Hier soir, à 20h 52, deux gendarmes venus de Yaoundé ont enlevé notre prêtre François Marie Gnammi Kasko, de nationalité béninoise... Il m'a appelé et je lui ai demandé de ne pas suivre les gendarmes à cette heure-là... C'est pendant que nous conversions qu'ils ont éteint son téléphone et l'ont conduit de force à Yaoundé.
... Je dis qu'il s'agit d'un enlèvement, puisque nous n'avons pas de nouvelles du Père jusqu'à l'heure actuelle...Dans un pays où les lois ne sont pas respectées à cause de toute sorte de corruption, tout est permis" "

                          Publié par le Messager

LE REGARD DE "mondeaconstruire"

          Il faut saluer le courage de Mgr Samuel Kleda devant ce nouvel abus, et s'unir à tous ceux qui prêtent leur voix à tant d'autres qui n'en ont plus. L'Eglise ne perd jamais son temps lorsqu'elle se dresse face aux injustices. Dénoncer de telles "corruptions" reste depuis les premiers pas du Christianisme, un acte authentique d'évangélisation.  

FAMILLE SALESIENNE

CENTRAFRIQUE BANGUI  L'ECOLE  EN  FÊTE  DON BOSCO GALABADJA (ST JEAN) BANGUI  nous envoie:

---

FOOT : Le tournoi inter-classes Posted: 24 Jan 2012 02:01 PM PST             Cet après-midi, a débuté le tournoi interclasse "Don  Bosco". Le tournoi se déroule les après-midis des 24, 25 et 26 janvier,  ils se poursuivront le vendredi matin avec les élèves  de  l’EPS. Ils  s’achèveront à la solennité de Don Bosco. Le vendredi matin, les filles entreront en jeu avec les matches  qui opposeront celles de CEI à celles de CE2  et du CM1 à celles CM2. L’apothéose aura lieu le 31janvier : finales matches,  spectacle, messe et casse-croute.

Posted: 24 Jan 2012 01:49 PM PST L'École Don Bosco de Galabadja pleure un de ses fils  Le 17 janvier à 12H30, le Directeuret le personnel enseignant   se sont  rendus à la place mortuaire de l’enfant BERANG  Paterne de la Maternelle 2, décédé le 16 janvier de 2012 de  suite demaladie. Une messe sera dite à la St JEAN BOSCO pour le repos de  son âme.

LE REGARD DE 
"mondeaconstruire"


        Bangui et la République Centrafricaine font partie des zones les plus pauvres du monde. Depuis une vingtaine d'années, les salésiens de Don Bosco, répondant aux appels de l'Eglise locale, y ont ouvert une école technique à Damala, et ont accepté la paroisse de Galabadja, sur un autre quartier. L'école technique a déjà préparé des maçons, des mécaniciens et des électriciens. A la paroisse, a été ouvert un dispensaire, une école maternelle et primaire. Des adultes se sont qualifiés comme enseignants. 
         Toutes ces oeuvres ont besoin de tout: matériel pour l'enseignement technique, primaire et maternel. Vous avez ce qu'il faut pour les aider ?  Prenez contact avec nous !
          Saint Jean Bosco (1815-1888) que nous fêtons ce 31 janvier vous en remerciera "au centuple". N'hésitez pas,
                    
            Jean Baptiste Beraud, sdb
          

BON ANNIVERSAIRE 

A "MONDEACONSTRUIRE"

Il y a un an, Norbert Adjor ouvrait ce blog.

En une année, "mondeaconstruire" a dépassé les 5500 lecteurs. 

Ils lisent et participent de Singapour et de New York

Ils se signalent de la Hongrie, de l'Inde ou de Moscou

Nous commençons. Il faut poursuivre.

Nous ne sommes qu'au début 

de ce qui peut rassembler les groupes et les peuples. 

En cette Fête de Saint François de Sales (1567-1622)

l'Eglise salue avec affection tous les travailleurs des médias.

François a commencé avec des feuilles recopiées à la main 

et glissées sous les portes des Thononais, dans le Chablais.

Nous découvrons peu à peu d'autres "techniques".

"Va vers le pays que je te montrerai..." (Gn 12, 1)

                                    Jean Baptiste BERAUD, sdb

DANS L'ESPRIT

24 JANVIER 2012


FÊTE DE Saint François de SALES


BONNE FÊTE AUX JOURNALISTES


ET AUX TRAVAILLEURS DES MÉDIAS

 

« L’Église doit être davantage présente dans les médias afin d’en faire non seulement un instrument de diffusion de l’Évangile mais aussi un outil pour la formation des peuples africains à la réconciliation dans la vérité, à la promotion de la justice et à la paix. »

Du  numéro 145 de "Africae Munus", 

Exhortation apostolique 

promulguée récemment par Benoît XVI au Bénin

Communiqué à 

"mondeaconstruire"

par l' Équipe de @te-media. 

Centre Théologique St Augustin de Yaoundé (Cameroun) 

FAMILLE SALESIENNE

CENTRAFRIQUE  BANGUI DON BOSCO GALABADJA

---

Nous recevons de St Jean, à BANGUI, le message suivant de Eynem Maguergue. Eynem, jeune salésien, directeur de l'école de Galabadja, transmet son goût de journaliste et de photographe à ses professeurs et à ses élèves. Enfance missionnaire 22 Jan 2012 Les enfants ont célébré le fête de l'Épiphanie ce matin à la  messe de 9H à la paroisse Saint Jean de Galabadja. Cette célébration a réuni les représentants des enfants d'une  dizaine de paroisses de la ville de Bangui.  La messe a été  présidée par le S.G de la Conférence épiscopale de la R.C.A,  Mgr Syriaque GBATE. A la fin de la messe, les enfants ont mimée l'Épiphanie. A la sortie, la sœur chargé de l'enfance missionnaire a offert un rafraichissement aux enfants.  Les enfants centrafricains, heureux de représenter la Fête de l'Epiphanie (Ph EyMag)

EGLISE

MAMAN THÉRÈSE

             

         A l’issue des obsèques de Thérèse, ce samedi 21 janvier 2012, dans le village où elle vivait, devant sa maison, j’ai eu à prendre la parole face aux nombreuses personnes accourues, dont Mr le Curé, et de  nombreux prêtres venus concélébrer. Thérèse, parmi ses nombreux enfants, était maman d’un jeune prêtre salésien, Alphonse, avec qui nous avons partagé dès mon arrivée au Cameroun, le 2 avril 2000.

Tu m'ouvres ta maison.
Sur ton banc, tu m'invites à m'asseoir

Alors, j'ai dit à cette foule:

« Un jour, Alphonse m’a invité ici.

Maman Thérèse m’a reçu chez elle.

Elle m’a offert de l’eau, Monsieur le Curé,

et elle m’a offert bien d’autres choses avec.

J’ai rencontré Jésus Christ dans cette maison. Je veux le dire.

Je dédie ce texte à toutes les

 mamans et à toutes les jeunes.

&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

Rieuse, comme une jeune, tu m’ouvres ta maison,

Tu me reçois avec tes filles et tes garçons.

Sur ton banc, tu m’invites à m’asseoir.

A ta table, tu m’invites pour le repas.

Dans la joie de tes yeux, le signe se révèle

qu’avant de le connaître,

la joie de Don Bosco, tu la vivais déjà !

Jeune maman d’Afrique,

tu les accompagnas l’un après l’autre.

Tu les as vus  marcher, puis aller à l’école.

Avec leur cher papa, où avais -tu puisé

ce sourire intérieur

quand vous  leur transmettiez

le goût de la chanson et de la poésie ,

de la littérature et du beau artistique ?

Quelle délicatesse de ton amour du Christ

leur faisait découvrir la joie de se donner ?

Où as-tu rencontré dans ton humble demeure

la force qu’ils trouvaient pour rechercher plus loin ?

Jeune maman d’Afrique,

tu signes aujourd'hui,

comme aussi Il l’a dit :

« Oui, tout est accompli ! » (Jn 19, 30)

Maman d’Afrique,

tu as voulu nous laisser

en photo ton sourire.

Sourire d’une maman,

la joie qui vient de Dieu !

Mamans, elles font nos familles !

Mamans, elles font notre Eglise !

Beaucoup s’agitent en haut,

Pour bâtir notre monde.

Elles, elles parlent peu.

Elles font nos pays !

Merci, maman d’Afrique,

Merci, ô ma Maman.

                            Jean Baptiste Beraud, sdb,

                               ce 21 janvier 2012, à Ebolowa (Cameroun)

REVUE DE PRESSE

CHINE 

Mgr Savio Hon Tai-fai 

pour la libération 

des évêques et des prêtres

Une lettre d'AsiaNews au président chinois

ROME, mercredi 18 janvier 2012

- A l’approche du Nouvel An chinois, qui sera célébré cette année le 23 janvier, AsiaNews, l’agence d’information de l’Institut pontifical des missions étrangères, à Milan (PIME), a adressé une lettre ouverte à Hu Jintao, président de la République populaire de Chine, et à son ambassadeur en Italie, Ding Wei (http://www.asianews.it/news-en/Appeal:-Bishops-and-priests-disappeared-or-in-prison,-home-for-the-Chinese-New-Year-23704.html). 

Datée du 16 janvier et signée du P. Bernardo Cervellera, directeur d’AsiaNews, la lettre enjoint les autorités chinoises à libérer quatre évêques et cinq prêtres de l’Eglise catholique en Chine qui, pour l’un d’entre eux, Mgr James Su Zhimin, est détenu au secret depuis 1997. Le 17 janvier, AsiaNews a interviewé Mgr Savio Hon Tai-fai, Chinois de Hongkong et secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples à Rome depuis décembre 2010. La traduction française de l’interview de Mgr Hon est de la rédaction d’Eglises d’Asie, l’agence d’information des Missions étrangères de Paris (http://eglasie.mepasie.org).

AsiaNews - Excellence, que pensez-vous de la démarche consistant à demander la remise en liberté de ces évêques et prêtres, ou à tout le moins d’avoir des informations sur leur sort ?

Mgr Hon Tai-fai - Chercher à connaître quelle est leur situation implique que nous sommes face à un système dont le fonctionnement ne permet pas la communication à la nation d’aucune nouvelle considérée comme mauvaise ou négative. La réponse du gouvernement chinois aux requêtes qui lui sont soumises est toujours la même : « Nous ne savons pas. » Et c’est bien la réponse qui a été faite à plusieurs reprises au Saint-Siège. Mais une telle réponse nous dit que ces personnes, en tant qu’elles sont des évêques, des hommes de foi et de fidélité à leur Seigneur, ont bien disparu pour des motifs religieux. Concrètement, leurs familles et leurs proches nous font parvenir les quelques nouvelles qu’ils parviennent à obtenir.

Que faire pour ces prisonniers de foi ?

Nous pouvons et nous devons prier pour ces évêques et ces prêtres privés de liberté. Je dois dire que j’éprouve une réelle fierté à leur endroit, pour le témoignage qu’ils donnent. Je suis Chinois et le témoignage donné par mes frères dans l’épiscopat me comble de joie et de réconfort. Mais nous ne devons pas renoncer à questionner ceux qui retiennent ces évêques. Les autorités [chinoises] devraient se résoudre à trouver une solution à ce problème, pas uniquement du fait des difficultés qui en résultent pour la communauté catholique mais aussi du fait des problèmes que cela cause à la nation chinoise. La nouvelle des arrestations, de la disparition, de la détention dans des camps de travail ou dans des résidences policières d’évêques ou de prêtres fait du tort à la Chine. Si ces personnes se sont rendues coupables de quelque délit ou crime, alors qu’elles soient traduites en justice ! Mais il n’est pas normal qu’elles soient placées en détention ou à l’isolement sans avoir été jugées. Ce mode d’action ne résout rien et fait du tort à l’image de la Chine sur la scène internationale.

Ces souffrances ont-elles un sens ?

Notre foi nous enseigne que ces souffrances ont une grande valeur salvifique. Ces martyrs, modèles d’héroïsme pour tous les croyants du monde, rendent notre évangélisation féconde.

Le Vatican persiste-t-il à demander leur remise en liberté ?

Il existe deux canaux par lesquels leur libération est demandée. Le premier est celui qui passe par leurs amis, qu’ils soient ou non catholiques et qui ont entrepris des démarches auprès des autorités pour demander la remise en liberté des évêques. Mais la réponse qui leur est faite est toujours la même : « Nous ne savons pas. Nous ne savons pas où ils sont. » Les diplomates étrangers qui présentent la même requête via les canaux officiels reçoivent la même réponse. Toutefois, même si aucune réponse satisfaisante n’est obtenue, il est nécessaire de persévérer car cela incite les autorités chinoises, les différents départements du gouvernement, la Sécurité publique à ne pas refermer ce dossier en risquant ainsi de ternir encore plus l’image de la Chine sur la scène internationale.

Ces canaux peuvent ne pas sembler produire beaucoup de résultat, mais présenter sans relâche notre demande est essentiel pour que personne n’oublie le sort de ces personnes. De plus, il est important que s’exprime concrètement l’amour du Saint-Siège pour la communauté clandestine.

Certains disent que le Vatican a oublié les communautés clandestines…

On dit en effet ici ou là que le Vatican les a oubliées mais ce n’est pas conforme à la vérité. Le Saint-Siège ne peut pas rendre publique toute l’aide qu’il apporte, ni même sa proximité avec ces communautés. Nous aidons l’Eglise tout entière, nous ne distinguons pas entre officiels et clandestins et nous prenons en compte ce qui est important pour l’évangélisation.

Il est important aussi que les communautés clandestines apprennent à pardonner. Le martyr, à l’exemple de saint Etienne, est aussi celui qui pardonne. Ainsi, par exemple, lors des ordinations épiscopales illicites de ces derniers mois, plusieurs évêques officiels ont été obligés d’y prendre part. Plus tard, ensuite, beaucoup d’entre eux ont demandé le pardon du pape, qui le leur a accordé. Ils doivent eux aussi se montrer magnanime et reconstruire l’unité dans la réconciliation. 


© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Mgr Savio Hon Taï est salésien de Don Bosco. Il était en 1993 parmi les 18 salésiens chargés du lancement de l'Agence Salésienne d'Informations ANS. Il a été Provincial de la Chine à Hong Kong. Il a été appelé par Benoît XVI au Secrétariat de la Congrégation des peuples. 

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN 

Profanation de la tombe d’Ernest Ouandié: 

La réaction de l’UPC

Par Mathurin Petsoko - 19/01/2012

Dans un communiqué de presse, le secrétariat permanent de l’UPC condamne avec véhémence la profanation de la tombe de ce héros national

(Journal du Cameroun  com)

Selon les termes de ce communiqué, "c’est avec stupéfaction, et indignation que la Direction de l’UPC (Union des Populations du Cameroun) a appris, le dimanche 15 Janvier 2012, la profanation de la tombe du camarade Ernest Ouandié, l’un des chefs historiques de ce parti". Le constat a été fait par un groupe de camarades venus se recueillir à l’occasion du 41ème anniversaire de l’assassinat de notre dirigeant disparu, fusillé sur la place publique à Bafoussam le 15 Janvier 1971, par la soldatesque néocoloniale aux ordres de Ahmadou Ahidjo, "illustre prédécesseur" de Paul BIYA. Ce scandale macabre survient après celui perpétré il y a quelques années à Conakry en Guinée, concernant un autre chef historique du parti, Félix Roland MOUMIE Président de l’UPC, empoisonné au thallium par les services spéciaux français", apprend-on de ce communiqué.

© peuplesawa.com 
Le héros national Feu Ernest Ouandié (menotté)

On se souvient que ces dignes fils du pays ont été proclamés Héros nationaux par une Loi en1991 et de ce fait, méritent des égards dont le moindre serait un minimum de sécurité pour la protection de leurs sépultures. "Le fait même qu’un individu ait fait enregistrer les portraits de ces héros à l’OAPI comme marques commerciales était déjà une profanation. Il ne faut pas en rajouter! Cet acharnement permanent interpelle les pouvoirs publics qui font si peu cas de l’hommage dû à ces dirigeants de l’UPC qui font pourtant la fierté de l’Afrique". 

Par conséquent, "le Secrétariat du Comité Directeur de l’UPC Condamne cet acte odieux; Exige une enquête parlementaire afin que les coupables soient identifiés et punis conformément à la loi; Demande que des démarches officielles soient faites auprès des autorités de la République de Guinée, afin que la dépouille de notre Président Félix Roland MOUMIE soit retrouvée et conservée en lieu sûr; Tient à rassurer les familles de la solidarité et de la disponibilité de l’ensemble de la Direction de l’UPC pour toute démarche conséquente; Prend à témoin une fois de plus le peuple kamerunais, du sort infligé en permanence à ses enfants qui ont tout donné pour sa dignité et sa souveraineté. Les patriotes africains et l’opinion internationale nous observent!". Le communiqué a été signé à Douala ce 17 Janvier 2012 par NDEMA SAME Alexis (Président de l’UPC), Martin TCHUANYO (Vice-président) et MOUTOUDOU Albert (Secrétaire Général) pour le compte du Secrétariat du Comité Directeur de l’UPC.

REVUE DE PRESSE

LE PRIX « BIBI NGOTA »

Le « Journal du Cameroun.com »

annonce la création

du Prix Bibi Ngota

du journalisme

contre l'impunité en Afrique

 

« Initié en mémoire du défunt journaliste camerounais Ngota Ngota Germain Cyrille, dit Bibi, ce nouveau concours est doté de la somme de 1 000 dollars américains. 

        Pour la petite histoire, Bibi Ngota fut jusqu'avant sa mort le rédacteur en chef du journal Cameroun Expres dont il était le fondateur. Détenu pour un délit de presse à la prison de Kondengui, il y avait rendu l'âme le 22 avril 2010. Bibi Ngota avait été arrêté avec certains de ses collègues le 10 mars, un peu plus d'un mois avant son décès. On lui reprochait la divulgation de documents compromettant des personnalités importantes de son pays. Ces documents indexaient un haut responsable encore au pouvoir au Cameroun. La détérioration de son état de santé avait nécessité son admission à l'hôpital pénitentiaire où il a rendu son dernier soupir. Comme le souligne Camer.be, sa mort aura uni les journalistes, dans un élan de solidarité professionnelle sans précédent que ce prix entend perpétuer. »

          La date commémorative du décès de Bibi Ngota qui a lieu le 22 avril, sera désormais consacrée à la proclamation des résultats de ce concours continental.

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

         Il est bon de "faire mémoire". Jusqu'à ce jour, le peuple camerounais ne sait toujours rien sur les circonstances de la mort de Bibi Ngota dans sa prison. Les explications des autorités n'ont convaincu personne. Il est bon qu'un sursaut de conscience dépasse la surface d'un pays où des femmes et des hommes peuvent disparaître sans que personne ne sache comment.      En recevant au Vatican le nouvel ambassadeur du Cameroun, il y a quelques années, c'était la première question que lui posait Benoît XVI: 

"L' Eglise est préoccupée de ne toujours pas savoir comment est disparu le Père Mveng, et dans quelles circonstances a été assassiné le Frère Anton ?" 

         Après tant d'autres, le journaliste Bibi Ngota entre dans la liste des "disparus sans explications". Cette fois, c'est, tout entier, le continent africain qui fait mémoire d'un homme courageux et grand professionnel. N'en déplaise à certains dirigeants de ce pays, la "Liberté de la Presse" n'est pas à vendre. Pour quantité de journalistes croyants africains, elle fait partie de la dignité humaine.